14 Mars 2020 20h18
|
Rester chez moi, sûrement pas. Je ne céderai pas à cette psychose. Tant que c'est possible, c'est-à-dire tant que le bâtiment reste ouvert et tant que les trains et bus circulent, j'irai travailler tous les jours. Et, si je l'attrape, je devrais pouvoir m'en sortir.
On fera le bilan à la fin de cette "épidémie" et on regrettera d'en avoir fait tout un plat, tout comme on avait regretté avec le Sras.
Que doivent penser les médecins des pays en développement qui sont tous les jours confrontés à de vrais drames sanitaires, à de vraies épidémies, comme la fièvre lassa ou ébola lorsqu'ils voient dans quel état un banal virus nous met, dans nos pays dits développés ? Ils doivent bien rire. En temps normal, ce qui se passe dans le tiers-monde, on s'en fout mais, quand quelque chose du même genre touche nos pays riches, alors là, on en fait tout un drame.
Désolé, mais je suis très remonté contre les gouvernements européens en général et, quand je m'énerve, je dis ce que je pense sans modération. Déjà 2 voyages annulés, plus d'activités possibles en dehors du boulot et, bientôt, coincé à la maison pour une durée indéterminée, ça suffit. Pour vivre ainsi, autant risquer de choper ce virus et advienne que pourra.
Je sais que personne ne partage mon avis, mais ça m'a fait du bien de le dire.
|