9 Déc. 2009 10h42
BouleetBill
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Deuxième commentaire du 8e poème: Pauvre Carole:
J'ouvre une petite parenthèse qui n'a rien à voir avec le poème mais avec le prénom Carole (ce prénom me fait soudainement penser à une chanson de Johnny Hallyday. Ce n'est pas une chanson récente. Je ne dirai pas que je suis un fan de Johnny Hallyday mais il demeure mon chanteur préféré car j'aime beaucoup sa voix, ses chansons et son charisme et le plus grand nombre de chansons que j'aime bien d'un même chanteur, ce sont les chansons de Johnny Hallyday. La chanson dont je parlais s'appelle précisément "Oh, Carole". Mais il ne faut surtout pas la faire écouter à Carole car cela risquerait de la désespérer encore plus. Je ferme la parenthèse et je reviens au poème).
Je comprends mieux maintenant, Faustine, pourquoi Valentine a appelé ce poème "Pauvre Carole". En effet, je la plains moi-même. Ce que je ne comprends pas, par contre, c'est que si Carole aime votre père, pourquoi elle attend et surtout qu'est-ce-qu'elle attend? Pourquoi ne réagit-elle pas? Peut-être que Carole, dans la mesure où elle aime votre père, est précisément la personne qui permettra à votre père de sortir "la tête de son trou". Je sais, tu vas me répondre, Faustine, qu'on ne voit cela que dans les films. Il est vrai que ce sont des situations que l'on retrouve dans certains films. J'ai vu plusieurs films où le mari ayant perdu sa femme plonge dans le désespoir le plus total, en oublie même l'existence de ses enfants et c'est grâce à la rencontre d'une femme qu'il remonte la pente. Cela étant, je ne sais pas quels sont vos rapports avec Carole mais, moi, à votre place, je lui parlerai pour tenter de la convaincre de ne plus attendre et de tenter quelque chose envers votre père. Elle peut commencer par une approche discrète pour commencer comme avoir des gestes d'attention envers votre père. Elle est sa secrétaire donc elle peut commencer par lui proposer de lui faire un café, de mettre des fleurs sur son bureau et de les changer régulièrement (ce genre de choses). Quelle que soit la façon dont elle procédera, si Carole aime vraiment votre père, à sa place, je tenterai tout pour essayer une approche discrète au début envers votre père en sachant que Carole est peut-être précisément la personne qui pourra faire sortir votre père de son malheur. Un amour naissant entre deux personnes (et dans l'amour, il n'y a pas que le coup de foudre. On peut arriver à aimer profondément quelqu'un, trouver l'homme ou la femme de sa vie en apprenant tout simplement à mieux connaître cette personne). Un amour naissant entre deux personnes peut effacer tous les malheurs du monde.
Comme Faustine est, selon les dire de Valentine, une fille impatiente (et bizarrement, j'aurai tendance à la croire), je te propose, puisque je l'ai fait, le commentaire du 9e et dernier poème. Je pense que tu dois commencer, Faustine, à en avoir assez de lire mes commentaires qui n'ont rien d'extraordinaire en plus. Mais on arrive au bout de cette longue série car je te propose donc mon commentaire de ton dernier poème.
Never:
Déjà, c'est un très joli titre. Bravo, Valentine. Et c'est très étrange car j'ai l'impression que ce mot "never" me rappelle quelque chose. Je n'en suis absolument pas sûre mais tous les dimanche, en début d'après-midi, je regarde "Walker Texas Ranger". Ce sont que des rediffusions donc je les ai déjà vus plusieurs fois. Et ce mot never me fait penser à l'un des épisodes de cette série où la grand-mère d'une petite fille lui chante une chanson et j'ai l'impression que dans le refrain, il y a ce mot, répété plusieurs fois, "never". Mais je peux me tromper car les impressions sont souvent trompeuses.
Cela dit, j'ai déjà longuement parlé et commenté sur le fait que vous aviez choisi et décidé de ne faire qu'une seule et même personne, toutes les deux. C'est votre choix et votre décision et, comme je l'ai dit, je respecte cela.
Il y a quand même une chose sur laquelle je voudrai revenir. Tu as dit, Faustine, qu'un jour, tu avais fait un cauchemar par rapport justement à la séparation d'avec ta soeur. et là, tu en reparles. Aussi, j'ai le sentiment, qu'au fonds de toi, la question de la séparation te préoccupes beaucoup. Et comme c'est toi qui écris les poèmes, ce serait toi qui aurait peur que Valentine te quitte un jour. Est-ce-que Valentine à cette même préoccupation, cette même angoisse face à la séparation? Moi, je pense que tu n'as pas à être angoissée par cela car même si, un jour, une certaine distance vous sépare (je pense à une distance géographique), il existe et il existera toujours et éternellement un lien indéfectible entre vous deux. Au-delà de toute distance, ce lien demeurera à jamais.
Voilà, je terminerai mes commentaires sur cette remarque. Bonne route et bonne continuation à toi Faustine ainsi qu'à Valentine.
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