26 Déc. 2009 14h43
BouleetBill
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Faustine, sur la chanson et le poème qui concerne votre père, je ne vais pas m'étendre sur le sujet car je l'ai déjà évoqué dans mes anciens commentaires. Il y a juste une phrase sur laquelle je souhaite dire juste un mot: "j'essaye de tout réparer". Je sais que vous souffrez de voir votre père dans l'état dans lequel il est. Mais au risque d'être désagréable, tu n'as rien à réparer du tout. Disons que ce n'est pas ton rôle. Je sais que vous aimez beaucoup votre père mais ce n'est pas en portant son fardeau ni en vous sentant coupable de ce qu'il lui est arrivé que vous allez changer quelque chose. Vous n'avez pas à vous mettre à sa place. Et je précise bien que la décision de s'en sortir ne dépend que de lui. Vous ne pourrez pas la prendre à sa place. Inconsciemment, il est possible aussi qu'il se complaise dans sa souffrance parce que, pour le moment, il ne peut rien faire d'autre. Quand on porte une souffrance en soi, on ne voit plus les autres, on ne voit pas le chemin pour s'en sortir. On est comme plongé dans un épais brouillard. Et rien qui vienne de l'extérieur ne peut percer ce brouillard car il est trop épais. Seul votre père a les clés pour ouvrir la porte de la cage dans laquelle il s'est enfermé. Et il le fera quand il l'aura décidé. Pas avant. Et vous, vous ne pouvez pas ouvrir la porte de sa cage à sa place. Lui seul le peut. Et vous n'avez pas à vous sentir coupable de ce qu'il lui arrive car vous n'avez rien à vous reprocher dans ce qu'il lui arrive. Par contre, puisque l'on vient juste de passer noël, est-ce-que vous l'avez vu? D'après ce que tu m'as dit, vous ne le voyez pas souvent. Mais vous ne le voyez pas souvent parce qu'il habite loin!
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