17 Fév. 1h43
|
Franchement, c'est super dur.
J'ai la chance d'avoir quelques concerts à mon actif. Et je n'ai jamais été déçue. Je garde un bon souvenir de tous, pas forcément pour les mêmes raisons (il y a des fois où c'était un peu naze, mais il suffit d'être en agréable compagnie pour transformer ça en un joli souvenir un peu marrant).
Cela dit, il y a quelques concerts qui m'ont vraiment marquée :
Il y a eu les Insus, en 2016. C'était juste légendaire pour moi de (presque) voir Téléphone. À l'époque, j'étais vraiment, vraiment archi fan, et j'ai vraiment vécu ça comme le plus beau moment de ma vie. Et en toute objectivité, les mecs avaient une énergie et une alchimie de dingue, comme j'en ai jamais ressenti. J'étais super bien placée. Le public était aux anges, l'ambiance était tout à fait exceptionnelle. Louis a placé des solos terribles. Ça reste un concert d'anthologie complètement hors norme, un moment suspendu vraiment exceptionnel, j'en ai pleuré d'émotion.
Mais bon, y'a aussi eu Manu Chao en octobre dernier. J'aime beaucoup cet artiste, même si je ne me qualifierais pas de fan. Cela dit, je l'écoute pas mal, et j'ai pris une sacrée claque à laquelle je ne m'attendais pas. Il y avait une telle communion entre le public et Manu, le lieu était tout à fait atypique, très à l'image de ce que renvoie la musique de cet artiste, puisque c'était un chapiteau ; là encore j'étais hyper bien placée. Une grande messe païenne, vécu sous le mode d'une joie pure et festive, c'est ce qui me vient pour décrire cette soirée mémorable !
Il y a les concerts de Gaspard Royant, aussi. Et notamment ce premier concert parisien en 2022, le premier depuis des lustres, et le premier concert de beaucoup des gens présents ce soir-là depuis le COVID, en fait. Gaspard est très fort, et sur scène il joue avec brio avec les gens, il a vraiment le sens de l'interaction. C'était magique de renouer avec la musique live en sa compagnie, pour la realise party de son album. Ça faisait 5 ans qu'on attendait. Et 2 ans qu'on était pas allé en concert. Ducoup, il y avait une énergie particulière dans la salle, une joie immense, frénétique, un peu émue, qui a clairement sublimé le moment. Gaspard était déchaîné, encore plus que d'habitude, ahah. Il faut aussi mentionner, parmi les autres occasions que j'ai eues de le voir, son passage au point éphémère, en novembre de la même année. Il y avait une setlist participative, ce soir-là ; ça a conduit Gaspard à dépoussiérer des morceaux qu'il n'avait pas joué depuis une éternité. Je me suis sentie super privilégiée de le voir interpréter la sublime et mélancolique The Big Sleep, qu'il n'avait probablement pas sorti du placard depuis une dizaine d'années, et surtout Break up Bar, ma chanson préférée sur cette planète, avec sa mélopée terrassante.
|