|
28 Juil. 2023 1h38
|
"Qui dit qu'il maîtrise sa voiture ?" => Il y a littéralement deux vidéos prises sous deux angles différents qui montrent qu'il n'y a pas de situation de légitime défense
"Lors des émeutes, les policiers doivent-ils se laisser faire ? Se laisser incendier (au sens propre !) ; car oui, certains policiers se font incendier par des jeunes (et pas que) qui lancent des coktails molotvs" => Lorsque la situation l'exige, bien sûr que les policiers peuvent faire usage de leur arme, c'est enfoncer des portes ouvertes que de dire ça...  Le problème réside dans l'usage parfois disproportionné de la force de la police qui conduit à des bavures inacceptables. Et malheureusement, la police décide de faire l'autruche alors que le problème est grave, ce qui n'apaise en rien les choses, bien au contraire...
"Eh bien eux aussi se manifestent mais EUX, ne le font pas dans les rues, pavés à la main ou bombes lacrymos !" => ...sauf que les émeutes ont débuté précisément parce que l'institution policière est gangrénée ! Les émeutes ont débuté parce que certains habitants en ont assez du sentiment d'impunité dont bénéficient les policiers, en ont assez des non-lieux prononcés par l'IGPN qui cherche à couvrir ses propres collègues plutôt que d'offrir des réponses aux familles ! Je ne vais pas redire tout ce que j'ai écrit dans mon message page 2, tout y est déjà.
"Les policiers font partie du système judiciaire" => Erreur ! La police applique le pouvoir judiciaire, mais ne le régit pas ! C'est pour cela que la façon dont a été attaqué le pouvoir judiciaire par les syndicats policiers, le directeur de la DGPN et le préfet de police est à mon sens extrêmement grave ! Le pouvoir judiciaire est censé être indépendant et à l'abri de toute pression extérieure : or, avec les récents événements, la pérennité de ce pouvoir, pilier majeur de notre République, est menacée ! Si les pressions ne cessent pas et que la police obtient "gain de cause", c'est un pas extrêmement préoccupant vers un État davantage autoritaire et policier, ce qui n'est en aucun cas souhaitable ! Alors oui, les policiers ne cassent pas des devantures de bâtiments, mais ce n'est pas pour autant que leurs actuelles manœuvres de pression envers le système judiciaire sont moins grave, bien au contraire !
"C'est quand même grâce à eux que nous pouvons dormir car nous savons qu'ils nous protègent !" => Va dire ça aux habitants des banlieues de Paris, victimes de bavures policières maquillées par l'IGPN...
"Il faut bien qu'eux soient protégés !" => Le problème est qu'ils exigent à ne pas être placés en détention provisoire en cas de bavure grave comme ça a été le cas avec Naël et plus récemment avec Hedi, donc de facto un traitement de faveur par rapport à un citoyen lambda. Quand un policier a fait un acte grave, il doit se soumettre à la justice, et si cela signifie aller en détention provisoire, alors il soit obéir et ne pas effectuer quelconque pression sur l'appareil judiciaire ! Tiens, ne serait-ce pas là un refus d'obéir ? Ou devrais-je dire, d'obtempérer ?... Où sont les commentaires condamnateurs cette fois-ci, si prompts quand il s'agissait de Naël ? 
"Après, maintenant, on va dire que si un policier insulte quelqu'un (surtout une personne de couleur), c'est une énorme bavure..." => Tabasser quelqu'un et le laisser pour mort dans la rue avec comme résultat un bout de crâne en moins, c'est suffisant pour considérer ça comme une bavure grave ?
(petite mise en contexte pour ceux qui ne sont pas au courant :
https://www.youtube.com/watch?v=Vhd7eMx4P7E
à noter la remarquable mesure du jeune homme qui refuse de tomber dans la haine et ne met pas tous les policiers dans le même sac)
|
0
0
Quand des intégristes religieux viennent s'en prendre à la République, on appelle cela (à raison) du sectarisme et du séparatisme, pourquoi alors vouloir chercher des excuses à la police alors que le schéma est le même ? 
) pour soutenir unanimement un de leurs collègues parce qu'il a tabassé presque à mort sans raison un jeune, ce n'est pas du ras-le-bol ou de la fatigue : c'est le symptôme d'une institution gangrénée : un dérapage, c'est quand un policier fait une bavure et est sanctionné par sa hiérarchie. Quand les policiers blessent, tabassent et violentent sans motif valable et sont couverts par leur institution, c'est un gangrène, c'est un mal profond. 
tu mets une vidéo où il parle, il n'est donc pas mort...
