22 Aout 2016 21h04
|
"Tuer ne relève pas d'un problème mental ? "
Non, tu as l'exemple de la légitime défense.
"Définition de préventif : "Qui est destiné à empêcher un évènement fâcheux ou un mal prévisible, ou à en réduire par avance les effets."
Or quand on juge une personne, c'est que l'évènement fâcheux a déjà eu lieu."
Ce n'est pas parce que le crime a eu lieu que la prévention est impossible... Tu te contredis tout seul.
""Parce que tu trouves qu'un SDF est libre ?" => Oui.
"
Eh bien sache qu'une personne qui vit dans le besoin ne se sent jamais libre... Tu ne dois pas en fréquenter beaucoup.
"Qu'est-ce que cela change ? Il y a quand un préjudice causé à une personne.
D'ailleurs que fais-tu de l'homicide involontaire qui n'est pas un crime ? "
Juridiquement ça change tout justement. Et comme l'homicide involontaire n'est pas un crime, elle ne doit pas être passible de la peine de mort, c'est un peu ce que je dis depuis le début.
« Je ne suis pas d'accord, l'aberration est la peine de mort.
Le jugement prend du temps et il y a des possibilités de recours, c'est normal. »
Ok si tu veux mais tu ne réponds pas à la question donc je te la repose : N’es-tu pas d’accord que garder un condamné à mort 25 ans est une aberration ? Et peux-tu comprendre que si on exécute une personne le lendemain de son jugement, cela coûte moins cher que si on l'avait garder 25 ans en prison ?
« Mais on s'en fout des mathématiques, il s'agit de vies humaines !
Comparer aux choses de la vie n'a aucun sens encore une fois puisque la peine de mort n'est pas un choix du condamné, contrairement à ce que tu fais dans la vie.
Justement non car les meurtriers n'agissent pas que dans leur pays.... »
Vas expliquer cela aux ingénieurs d’Airbus, de Peugeot… Le risque zéro n’existe pas, pourtant des vies humaines sont en vie dans les avions/automobiles… Et si le condamné n’a pas choisi la peine de mort, il a choisi de commettre son crime donc dans le cas où la peine de mort serait légale, il aurait agi en sachant qu’il serait abattu par la suite, il aurait donc choisi indirectement la peine de mort.
« Parce qu'il s'agit de vie humaine.
De quel droit décides-tu du sort d'enfants qui ne sont pas les tiens, c'est ignoble.... »
Non je laisse le choix aux parents mais je les préviens qu’ils n’auraient aucune aide pour assister leur enfant par la suite.
« Oui par la répression et non la prévention.
C'est mon métier de faire de la prévention, je connais bien la différence. »
La répression ne sert à rien si elle n’a pas un but préventive.
« Non, je fais appel aux forces de l'ordre. »
Tu me fais bien rire ! Et si tu n’as pas le temps d’appeler les forces de l’ordre, tu regardes faire ?
« Je pense que le fond du problème est bien là.
Je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas y prêter attention sous prétexte que d'autres ne le font pas, c'est tellement.... »
Je n’y prête pas attention car chacun a sa propre vision de l’éthique, les arguments au nom de l’éthique sont donc pour moi sans valeur.
« Faux, il peut y avoir des problèmes avec le système, la lame ou autre sans compter que tu restes conscient 6 longues secondes quand ta tête est tranchée. »
Mais tu es sérieux ? C’est pas 6 secondes de souffrances qui vont rendre la guillotine moins pertinente.
« Tu as déjà vu un raciste se remettre en question ? »
Oui, tu peux trouver des témoignages de Skins qui ont complètement changé d’avis. C’est donc bien à ceux qui ont des jugements de valeur de se remettre en question.
« Ce ne sont pas des exemples et de toute façon, ce ne sont pas les seuls pays au monde. »
Pourquoi ce ne sont pas de bons exemples ?
« Oui, toi, tu es déjà affecté »
Affecté par quoi ?
« Encore une fois, ces personnes-là ne sont souvent pas capables de réfléchir. »
Tu dois faire partis de ceux qui considèrent tous les criminelles comme des « déséquilibrés » ; c’est beau de rêver mais malheureusement beaucoup agissent en étant parfaitement conscients de leurs actes.
« Quand tu invoques la prévention erronément, c'est bien de cela qu'il est question.
Mais de toute façon, je n'ai jamais dit que c'était son but premier. »
Dans ce cas, on en a rien à faire que la peine de mort soit plus ou moins dissuasive que la prison à vie.
|