24 Jan. 2010 15h04
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Je pense, mais ai-je raison, que l' apprentissage se passait mieux avant, parce que les élèves d'une part respectaient plus les adultes (voire les craignaient un peu) en raison de la nature de leure relations à leurs parents, déjà, et respectaient donc les professeurs, qui n'étaient pas chahutés. Il y avait bien d'un côté celui qui sait, le professeur, et de l'autre, une bande d'ignares qui était convaincu qu'il y avait une raison à cet apprentissage et qui mettait un certain coeur à apprendre.
Les parents également plaçait l'école sur un certain piédestal, et y croyait, car souvent ils avaient des métiers difficiles, et considéraient que c'était une chance pour leur enfant de bénéficier de l'école pour accéder à des métiers plus faciles et plus rémunérateurs.
Aujourd'hui, il me semble aussi que tout est faussé par l'éclatement des rémunérations : des sommes versées en salaire, sans rapport aucun avec la réalité du travail produit et du talent, pour des gens qui n'ont fait aucune étude et revendiquent même leur inculture comme un vecteur de leur réussite sociale : les sportifs, les vedettes de télé réalité, les mannequins, les miss, les animateurs TV, les politiques dont les indemnités sont beaucoup trop élevées par rapport à la réalité de leur travail effectif qui d'ailleurs n'est jamais contrôlé (regardez les Dati et Cie .... qui avouent même franchemet n'en avoir rien à foutre...), les rappeurs et autres musicos, les comédiens, etc...
A côté de ceux-là, les enseignants, les chercheurs, tous ceux qui utilisent leur matière grise pour eux et pour les autres sont ravalés au rang de classes très très moyennes...
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