1er Nov. 2010 11h04
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Hello, j'ai vu quelques films au ciné ce week-end...
Bon allez, je commence ! Samedi dernier, après une journée de la mort qui tue à la Chibi Japan Expo , soirée spéciale au Nouveau Latina à Paris : à partir de minuit, trois films diffusés jusqu'à 6h du mat' + petit déj' à l'issue de tout cela pour nous récompenser d'avoir tenu le coup lors de cette nuit blanche^^.
Premier film diffusé : Massacre au camp d'été 2 (Sleepaway Camp 2 pour les puristes).
Film génial dans sa catégorie (bienvenue à nanarland, quoi ) qui se veut beaucoup plus humoristique que le premier opus qui tournait davantage autour de la psychologie des personnages.
Là, que nenni, point de psychologie, les personnages sont soit des pétas*** finies, soit des beaux gosses dont la mentalité et l'intelligence est équivalente à celle d'un escargot ...
La tueuse/tueur est devenue une moralisatrice un peu bêta qui chante Cumbaya à longueur de journée et qui tue tous les gens qui se comportent de façon "immorale". Le sang coule de partout, les meurtres sont largement plus gores et travaillés que dans le 1, les personnages 15 fois plus idiots, mais le second degré fait passer tout ça super bien !
En plus, l'ambiance dans la salle était vraiment cool avec un public déchaîné qui n'hésitait pas à lancer des vannes à tout bout de champ, c'était juste énormissime.
Deuxième film : Machete !
J'avais hâte de voir ce film Grindhouse, réalisé par Rodriguez, avec son cast de ouf, et j'ai pas été déçue ! Une vraie série B qui s'assume avec des dialogues à deux balles et des personnages caricaturaux à mort, des cascades et des fights de dingue et des nichons qui s'exhibent... Un super bon film de drive-in. Je retournerai sans doute le voir car je commençais légèrement à somnoler et j'ai manqué certaines scènes...
Troisième film diffusé : Boogie
Long métrage d'animation argentin qui raconte l'histoire d'un tueur sans scrupule, anti-héros à souhait. Dommage, je ne peux pas trop en parler, j'ai pioncé la moitié du film (on est plus très frais à cinq heures du mat'...). Il m'a donné l'impression d'être un super film, mais pour ça faudrait que je le revois...
Et enfin dimanche, vu Saw VII en avant-première (attention aux spoils...) :
[L'affiche est un fake mais je n'ai pas pu m'empêcher de faire cette blague pourrave]
Cet épisode censé clôturer la saga (on y croit ) m'a contenté même si certaines choses m'ont pas mal déçue...
* Points positifs d'abord :
- Les pièges sont géniaux et inventifs comme d'hab !
En outre, pour la première fois, on voit vraiment le piège de la mâchoire se refermer (ou plutôt s'ouvrir hé hé), qui est tellement emblématique de la franchise (je sais pas comment il s'appelle exactement) se réaliser jusqu'au bout !
- Cary Elwes qui réapparait, notamment lors d'une scène vraiment cool qui reprend à partir du moment où il est sorti de la salle de bains. ^^
- Chester Bennington en guest. Wahoo. :kiss:
- La fin, qui boucle la boucle, comme on dit.
* Points négatifs à présent :
- Certains meurtres n'ont aucune utilité, ils sont gratuits et ne se rattachent pas à l'histoire principale. Dommage, car la saga Saw a toujours été très rigoureuse là-dessus et les meurtres montrés ont toujours leur utilité et sont élucidés à la fin. Là, ils ne se rattachent pas au "jeu" principal, et font du coup, un peu figure de bouche-trou (spectaculaire, certes, mais bouche-trou quand même ).
- Le jeu, justement, dont le héros est un soi-disant survivant de Jigsaw et qui doit faire le parcours du combattant pour aller sauver sa femme en croisant sur son chemin tous ses proches empêtrés dans un piège. Ce parcours est carrément pompé sur l'épisode 6, donc niveau originalité, on repassera.
- En outre, les pièges, au lieu d'aller crescendo dans l'horreur et l'originalité font le contraire : ainsi, le premier meurtre est le plus dégoutant ! Dommage, car on reste sur notre fin du coup...
- Certaines incohérences scénaristiques : par exemple, le personnage de l'écrivain se fait passer pour une ancienne victime, dans le but de vendre un max de bouquins, alors que c'est faux. Bizarre que personne n'ait jamais deviné la supercherie avant... (je veux dire, un mec qui n'apparaît dans aucun enquête de police, ça n'interpelle personne ?)
- Des "survivants" sortis de nulle part dont on n'a jamais vu le bout du nez auparavant, et dont on fait la connaissance dans une séance de thérapie collective.
- Le twist final, archi-prévisible et un peu bâclé...
Bref, impression mitigée sur l'utilité de ce dernier opus, mais plaisir toujours renouvelé et coupable de voir tous ces gens crever de la façon la plus horrible qui soit !
Voilou, c'est tout pour aujourd'hui (mais c'est déjà pas mal) A bientôt pour de nouvelles critiques.
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