11 Mai 2019 21h52
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Je pense que dans chacun des cas, qu'il y ait ou non avortement, il ne faut pas juger ni culpabiliser la mère.
Une jeune fille qui n'avorte pas sera questionnée pour ce choix voire stigmatiser. Si elle se sentait capable et prête c'est tout à son honneur.
A l'inverse on reprochera a une fille ayant avorté qu'elle "n'assume pas". Sauf que le fait "d'assumer" peut nuire à l'enfant qui va naître. Si elle n'a pas les ressources suffisantes pour l'élever (maturité ou pécuniaire), elle peut faire le bon choix.
De toute manière comme le rappelle régulièrement l'actualité avec le consentement mutuel, notre corps nous appartient et personne d'autre n'a de droit dessus. En France, le droit du corps de la femme prime sur le droit du corps de l'enfant qu'elle porte. Aussi la décision d'avorter ou non doit être prise par elle seule et sans influence ni du père de l'enfant, ni des parents. Je pense tout de même que des conseils peuvent être dispensés aux jeunes mamans parfois trop immature pour mesurer l'impact de leurs choix du type établir un budget, démarches administratives, organisation pour quand le bébé sera présent...
Il n'existe pas de bonne réponse mais plus une solution adaptée à chacun, nous sommes tous différents je ne vois pas pourquoi il y aurait une solution type.
Par contre pour ce qui est de la contraception, je pense que l'éducation soit encore faible a ce sujet. Il est de plus en plus courant de pratiquer des avortements. Je pense que des campagnes de dépistage comme par celle pour le dentiste (une lettre chaque année avec des soins plus remboursés) pour les gynécologue à partir de 14ans pour aborder la contraception serait une bonne chose. L'école peut prévenir mais seul un réel expert peut conseiller et prescrire la contraception.
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