17 Aout 2014 8h26
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Ai pris le Concorde en 1987, 1988, 1989. La première fois, départ de Paris CDG 11 heures du matin, atterrissage à JFK vers 08 heures, après 3 heures 20 de vol, arrivé donc avant même d'être parti...
Décollage dans un bruit de tonnerre, forte odeur de kérosène dans la cabine, pas de rotation lente mais accélation qui plaque contre le siège et angle de montée de presque 45 degrés, un peu comme un avion de chasse. Franchissement du mur du son au dessus de l'Atlantique. Rien de spectaculaire: une petite secousse et un bruit sembables au passage d'un dos d'âne en voiture ainsi que l'affichage numérique du Machmètre en cabine sont les seules indications d'un vol supersonique à Mach 2+.
Pas un nuage, petits hublots mais permettant de distinguer la courbure de la terre, où le bleu du ciel vire graduellement au noir. Assis à l'arrière d'une longue cabine divisée en deux sections (il y avait encore une partie fumeurs...), avec 2 sièges de chaque côté d'une allée centrale, on pouvait nettement percevoir l'oscillation longitudinale du fuselage, qui s'allongait de 15-20 centimères du fait de la dilatation de l'appareil due la chaleur générée par la friction de l'air. Service excellentissime. Magique... Trop court...
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