6 Juil. 2010 11h25
|
guillem c' est le prénom du fils de ma prof de latin
moi françois:
Sens, origine et diffusion du nom [modifier]
François est un prénom français masculin et une forme ancienne du mot Français, dont il partage l'origine latine et germanique. Le passage du gentilé au nom de baptême est historiquement lié à la canonisation de François d'Assise.
Étymologie - François, Francia, Frank [modifier]
François est l'homologue en français du latin médiéval Franciscus, « de France »[1], lequel suit lui-même le germanique frankisk[2] et a donné par ailleurs la forme savante Francisque. C'est un dérivé de France, anciennement Francie, du bas-latin Francia dont le sens premier est « pays des Francs »[3]. Il renvoie par là au bas-latin Francus, nom de peuple emprunté à l'ancien bas-francique Frank[4] et aussi nom commun signifiant « homme libre », d'où provient le français franc, franche[5].
L'étymologie fait ainsi de François (et du Français) « l'homme de France », soit au sens premier « l'homme du pays des Francs » ou encore « l'homme du pays des hommes libres ».
Histoire - François, Francesco, Français [modifier]
Si le mot, sous la forme initiale franceis, est attesté en français dès le XIe siècle[1], son usage comme nom de personne est plus tardif : c'est au XIIIe siècle qu'il apparaît, d'abord sous la forme italienne Francesco, dans certaines régions d'Italie en relations d'échanges avec la France. Il connaît à partir de là une expansion qui reflète celle de la popularité de François d'Assise[6]. On sait que celui-ci naquit et fut baptisé Giovanni en l'absence de son père, lequel ne voulait pas de ce prénom : de retour, il fit appeler son fils Francesco, « petit Français », en hommage au pays où il menait de fructueuses affaires et qui était aussi, croit-on, celui de sa femme, Dame Pica[7]. Plus tard, la réputation grandissante du saint et l'influence des Franciscains assurèrent le succès du nom bien au-delà de sa terre natale.
En France, c'est le rayonnement de la culture italienne au XVe siècle qui favorisa son adoption dans la noblesse, puis dans le peuple. En moins de cent ans, il se hissa au rang des prénoms les plus courants ; porté par des saints (François de Paule, François de Sales), des souverains (comme dans les dynasties voisines : Lorraine, Saint-Empire, Autriche, Modène, Deux-Siciles), des écrivains (Villon, Rabelais, Malherbe, La Rochefoucauld, Fénelon, Voltaire, Chateaubriand), des musiciens (Couperin), des peintres (Boucher), des hommes politiques (Arago, Mitterrand), il resta près de quatre siècles durant parmi les dix prénoms les plus donnés[6].
Au XVe siècle, la graphie François est commune au gentilé et au nom de personne, qui se prononcent encore tous deux [fʁɑ̃.swɛ] (« fransouè »). Mais pour le premier et suivant une tendance globale et ancienne dans l'usage populaire, la prononciation [fʁɑ̃.sɛ] (« fransè »), qui se diffuse particulièrement à partir du XVIe siècle, tend au XVIIe siècle à prévaloir et devient au XVIIIe siècle d'usage général. Parallèlement le prénom conserve la prononciation antérieure qui devient [fʁɑ̃.swa] (« fransoua ») à la fin du XVIIIe siècle. Ces évolutions divergentes se traduiront tardivement dans l'écriture : ce n'est qu'avec l'orthographe moderne appliquée à partir de l'édition de 1835 du dictionnaire de l'Académie française que l'on pourra distinguer, à l'écrit comme à l'oral, Français et François[1].
|