12 Oct. 2010 18h52
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Yop,j'ai pas vu Morse, son remake non plus, et j'ai pas vu les films dont vous parlez au dessus (quoique je peux très bien démolir le choc des titans, cette bouse à 125 millions de dollars (chère, la bouse)... ok, je sais qu'il faut satisfaire la gente féminine en montrant de temps à autre des beaux gosses en short à frange, d'autant plus qu'avec ce genre de film, on peut emmener les gosses et faire croire qu'on va au ciné pour eux (en mode "-maman vous accompagne voir un super film d'aventures, les poussins..."), ce qui marche nettement moins bien si vous les emmenez voir Thelma et Louise par exemple, même si la petite dernière peut vous surprendre en étant sensible au charme de Brad Pitt en auto-stoppeur, mais passons...)
Bon, j'en ai fini avec cette parenthèse foireuse, je peux vous dire que j'ai maté un monument du western-spaghetti hier, Navajo Joe de Sergio Corbucci. Evidemment, en matière de film, les catégories "monument du western-spaghetti" et "daube immonde à chier jusqu'à la destruction totale de l'univers" sont assez proches (quel amour d'euphémisme!), on retrouve dans les deux la même propension du scénario à virer vers l'abracadrant, le même humour à deux balles, les mêmes actrices-déco, le même budget "flingues chargés à donf", et plein de points communs qu'il serait délectable d'énumérer un à un. Sauf que le western-spaghetti assume tout cela, et devient donc très regardable, pour ne pas dire délicieux!
Ben que dire... les lieux du tournage sont géniaux : le campement indien avec les têtes de mort, excellent! La même banque que dans "Et pour quelques dollars de plus" pour faire parler les mecs qui veulent se la péter, lumineux! Le méchant, qui descend tout le monde et n'aime pas être traité de batard, superbe! Voilà... ben sinon, on retrouve les grands thémes du spaghetti, le hèros motivé par la vengeance, la lâcheté collective, la violence... p'tite particularité, le héros est un indien (un navajo, c'est dans le titre si vous avez suivi), et du coup il y a un message sur les minorités, le racisme, mais là on s'en fout un peu.
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