2 Mai 2011 1h30
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Pour moi, ce sera plus court, puisque je n’ai vu qu’une heure d’Iron Man (le 1) hier soir. Ce qui fait quand même la moitié du film.
Règle n°14 du parfait critique de cinéma vérifiée : Un film où les mots « Amérique » et « américains » sont les films directeurs de l’action a de sacrées chances de trôner en bonne place au Panthéon des nanards. Oui, parce qu’il faut bien vous avouer que j’ai trouvé Iron Man pas terrible, et ne me sortez pas l’excuse de « oui mais c’est un film d’action avec un super-héros», j’ai vu des films d’action, même avec des supers-héros, un poil moins débiles et un peu plus réussis (Et là, j’euphémise ). Mais bon, démarrons par le début, où l’on apprend que Tony Stark est un « américain patriote » qui ne doute pas de ce qu’il fait (D’ailleurs, l’américain patriote ne connaît pas le doute, c’est pas utile pour remplir le réservoir du 4x4 ). Ce qu’il fait, c’est fabriquer et vendre des armes. Jusqu’à ce qu’il se fasse démonter la gueule en Afghanistan et voit se faire massacrer « de jeunes américains ». Ca le bouleverse tellement, qu’une fois de retour au pays, il décide de plus fabriquer ni vendre d’armes qui tuent, parce que les armes c’est pas bien, en fait. Du coup, il va devenir super-héros. Putain de scénar. Tu sens une dimension psychologique vachement profonde dans la construction du personnage. Enfin, j’espère qu’il y en a une, parce qu’il a fallu 45 minutes de film pour expliquer ça. Tu cherches aussi, pour expliquer un tel degré de niaiserie, des traces d’humour au second degré. Bon, dans ce que j’ai vu, j’en ai pas trouvé. Je ne doute pas qu’elles soient présentes dans la deuxième moitié du film.
Autre sujet fâcheux, les dialogues. Je me dis aussi que s’ils sont si nuls et si peu originaux, c’est parce que le scénariste a vraiment pondu des rebondissements de merde. Comme cette fameuse scène où Stark demande à sa Monneypenny personnelle de bidouiller le système qui le maintient en vie, un espèce de gros générateur qu’il a au niveau de la poitrine, et qui empêche que les éclats d’obus qu’il a dans le corps de venir percer son cœur. « C’est comme jouer au docteur Maboul », tu verras ma petite… Bon, j’ai failli trouver ça rigolo, jusqu’au moment où l’un de mes neurones, que j’avais pourtant tous mis sous somnifères, s’est réveillé en sursaut.
A part ça, c’est un chouette film, on y voit des armes, des bagnoles, des gonzesses, des avions, d’autres gonzesses, des types qui rigolent, des méchants qui rigolent pas, d’autres armes, des robots qui gigotent, un mec qui leur parle, ce même mec qui demande à tout le monde de s’asseoir, pour que dans les rangs du fond on puisse le voir (ça, et le fait que ledit mec tutoie un journaliste qui le vouvoie, ça m’a fait penser à quelqu’un… ) , bref, y’a de l’animation au final. Je me plongerai tantôt dans la deuxième partie du film.
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