15 Juin 2011 15h41
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Hello, pour permettre à cox d'avancer dans son test de compatibilité tokepozienne, mon avis sur Las Vegas Parano. Las Vegas Parano, où la recherche du Rêve Américain à Vegas à l'occasion d'une virée sous mescaline, éther & drogues diverses (poppers, tequila, coke, techniquement on a tous les détails ) par un journaliste et son "avocat". Bref, le récit d'une défonce, d'une grande défonce, une défonce de qualité. Comme vous l'avez remarqué après ce listing non exhaustif des différents stupéfiants embarqués par nos héros, le coup du Rêve Américain, c'est de la blague : on se fout une murge du tonnerre de Zeus, on l'enregistre, et on la raconte à la cow-boy dans un bon bouquin pour se faire un peu de fric. En tout cas, c'est ce qu'à fait Hunter Thompson, l'auteur du livre.
Passons au film, avec mon avis, donc : passé l'excitation de la scène de départ, où la Great Red Shark file à travers le désert, mais sans sympathy for the devil à fond les ballons (bon, c'est pas bien grave, mais c'est pas comme dans le livre ), j'ai trouvé le film chiant. Je trouve que des phrases cultissimes passaient de manière phénoménale à l'écrit, et qu'à l'écran, elles sonnent mal. Peut-être est-ce la lumière du désert, le jeu des acteurs (qui est comme il est, aucun jugement de valeur là-dessus ), ou ce perrier citron auquel j'aurais du ajouter un peu de gin, mais merde, c'était chiant. Attention, par moments, c'était beau : le casino effet "huitième Reich", la scène finale avec la serveuse dans le bar, ont un charme bien particulier. En plus, on se dit, si l'on veut interpréter, que ce sont des éléments significatifs de quelque chose, je n'ai pas pigé de quoi, mais si le Rêve Américain est quelque part, ça doit être là dedans. Ou ailleurs. Enfin, comprenez qu'il est bien pourri, le Rêve Américain, à supposer que ce soit ça et que conséquemment, le coup de se droguer à mort, ben c'est ça l'essentiel. C'est bon? D'ailleurs, comme je le disais, le Rêve Américain par Hunter Thompson, c'est plus ou moins la blague du siècle, et c'est pour marcher dans la blague que je raconte ça. En vérité, je crois que pour se droguer à mort, pas besoin de Rêve Américain.
En conclusion, Las Vegas Parano fait parti de ces films volontairement chiant : pas l'ombre d'une intrigue, ce qui est normal étant donné le sujet, juste un événement de temps à autre. Pas de message non plus, pas de réquisitoire anti quelque chose, pas d'apologie de je ne sais quoi, juste deux mecs qui se défoncent, saccagent deux chambres d'hotel et ruinent deux chouettes bagnoles.
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