19 Juin 2011 21h20
|
C'est avec une légère déception, mâtinée d'une pointe d'agacement (c'est vrai ça, bordel, postez! ) que je découvre que nul n'a posté de critique, aujourd'hui.
Pour pallier à ce manque, je parlerais bien un peu d'Un nommé Cable Hogue, film de Peckinpah. Film assez inclassable, teinté d'humour, de romantisme, et de moults autres choses plus compliquées à qualifier, il raconte l'histoire de Cable Hogue (sans blague ), prospecteur abandonné dans le désert, sans eau ni nourriture, par ses deux compagnons (Oh, les salauds! Et ils ont des gueules de salauds, on retrouve Strother Martin aperçu dans la Horde Sauvage, et qui m'a l'air d'être un spécialiste ded rôles de personnages mauvais et pathétiques ). Par chance, il tombe sur une source. Ladite source, en plus de lui sauver la vie, a le bon goût de se trouver à proximité d'une piste de diligence. Cable décide donc d'y installer un relai de diligence, histoire de gagner sa vie. Déjà, c'est chouette, non, c'est tout émouvant, hein? Bon, oui, quoi d'autre sans trop en dire... Cable fera par la suite la connaissance d'un prêcheur d'un genre particulier, ce qui donne lieu à quelques dialogues savoureux, aura une histoire d'amour avec une prostituée (les seins de Stella Stevens, mes bons... Quelques très belles scènes pour les amateurs de courbes voluptueuses, au passage ), et attendra de revoir les deux marauds qui l'ont trahi en plein désert.
Donc une histoire toute simple, racontée avec talent, ça donne un très bon film. Sans vouloir le comparer à la Horde Sauvage, qui n'est pas dans la même veine du tout, j'ai trouvé que Peckinpah, avec Cable Hogue, a plus réussi à créer une "atmosphère". Ca a plus de charme, d'un certain point de vue. A voir absolument.
|