5 Aout 2011 21h07
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Bieng, on arrête le fourre-tout en mode j'aime/j'aime pas, et on concentre nos efforts sur un seul film : "Comment tuer le chien de son voisin?".
Nous avons dans ce film un dramaturge tourmenté, qui range le mot paternité dans le champ lexical de l’apocalypse et pourrait concourir facilement pour le titre du pire ronchon de Los Angeles, sa femme, qui évidemment en veut, elle, des mioches, et la fille de leur nouvelle voisine. Mmmmh... Comme je ne me sens pas capable de résumer la suite en deux phrases, on va dire que pour ne pas spoiler, je n’en dévoile pas plus. Sachez juste qu’il y a aussi une pièce de théâtre, une interview à la télévision, un fan un peu maniaque de notre dramaturge et un chien qui aboie, entre autres.
Allez hop, un poil d’analyse de comptoir pour continuer… Première observation, le film est truffé de dialogues sympas, et dans le tas, c’est statistique, y’a quand même de vraies perles à retenir (et si je ne les cite pas, c’est pas parce que j’ai une mémoire de poisson rouge atteint d’Alzheimer, c’est pour ne pas spoiler ! Décidément, c’est bien sympa ce coup du spoil ). Le film tourne bien évidemment autour de notre dramaturge et de ses réflexions acerbes, pas franchement rebelles mais assez irrévérencieuses quand même. On retrouve dans ce rôle un bon Kenneth Brannagh. Certes, interpréter ce genre d’intellectuels qui passent très bien au cinéma, c'est-à-dire les bavards au point de vue ultra-critique, ce n’est pas trop compliqué et c’est quand même bien valorisant. Mais il joue bien, j’affirme. Et celui qui veut me prouver le contraire, il n’a qu’à me montrer sa manière de gérer une scène de toucher rectal avant d’avancer le moindre argument.
Au final, j’ai bien apprécié cette comédie sympathique, et si il fallait l’évaluer, je la gratifierai d’un petit 15/20.
Et j'ai lu attentivement la critique de dark' sur Rampage... Décidément, il m'a l'air bien sympathique le Boll. Il a l'air d'avoir sa petite recette, le héros qui se balade en armes, la grosse tuerie filmée en mode délire... Je ne sais pas si c'est malin ou carrément débile, par contre. A l'instinct, j'aurais tendance à dire que c'est quand même assez fûté. En tout cas beaucoup moins con que cette esthétisation et cette idéalisation du carnage qu'on voit dans certains films, genre 300.
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