10 Nov. 2011 19h15
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B'soir, je vous rejoins tous sur l'éloge du Seigneur des Anneaux, mais juste : je suis le seul à trouver que la série, surtout le 2 et le 3, est difficilement regardable en DVD? J'ai adoré les voir au cinéma, et je les ai maté deux fois chacun at home depuis, et... franchement, y'a des images qui piquent les yeux. Visuellement, la scène de Gandalf au gouffre de Helm, elle est affreuse, on croit tomber dans une série Z lorsqu'il apparait en gros plan sur l'horizon jaune pisse. Idem pour la bataille de Minas Tirith, y’a quelques plans hideux, avec ces pachydermes de synthèse qui ne sont pas du meilleur effet. Ca gâche le plaisir, cette impression de voir quelque chose de totalement artificiel. Disons qu’un sacré effort d’imagination est nécessaire pour continuer à s’imaginer en pleine Terre du Milieu. Bref, si quelqu’un veut faire un geste pour que je puisse me procurer un home cinéma avec écran de 12 mètres de large, ce serait fort amène.
A part ça, nouveau film avec Audrey Hepburn dans le rôle principal, Seule dans la Nuit, film réalisé en 1967 par Terence Young, un type qui a entre autre tourné quelques James Bond dans sa vie. Ce film lui a offert son dernier grand rôle et la dernière de ses 5 nominations aux Oscars. Il s’agit d’un thriller en huis clos, où Audrey Hepburn incarne donc Susy Hendrix est une charmante jeune femme aveugle aux prises avec 3 gangsters (Alan Arkin et ses lunettes noires sont d’ailleurs formidables dans le personnage du tueur à tendance maniaque, de la bonne utilisation des lunettes noires au cinéma) bien décidés à mettre la main sur une poupée remplie d’héroïne que le mari de Susy a récupéré par mégarde et caché dans l’appartement. Ils essayent d’abord de la tromper, mais se montreront ensuite bien plus menaçants… Attention, à suivre, p’tite critique avec traces de spoil :
Niveau suspense, l’affaire est très bien ficelée, puisque nous voyons tout ce que notre personnage principal ne peut voir, jusqu’à ce que les lumières s’éteignent, et qu’à notre tour nous devenions aveugles. (Sérieux, le coup des 3 minutes d’écran noir, avec juste les dialogues, c’est assez spécial comme trip. Film à regarder dans le noir total, pour les gens tentés et qui souhaiteraient profiter à fond de l’ambiance). Bon, on n’a pas non plus un pur condensé d’angoisse à filer les chocottes. Et si la fin du film renferme son lot de p’tites montées de stress, on se dit que tout ça à un peu vieilli. Quand Arkin, que l’on croit blessé à mort et agonisant dans le couloir, se relève et bondit sur Mrs Hendrix, tel un diable sortant de sa boîte, bon… la scène fait sourire. Mais à l’origine, et d’après le making-off (oui, moi aussi je consulte les making-off à l’occasion), l’objectif était vraiment de flanquer la frousse au public.
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