3 Juil. 2019 23h27
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Je l'avais feuilleté et, en effet, il m'avait l'air trèèèès descriptif. J'ai malgré tout bien envie de me laisser tenter...
Oui... Ce n'est pas faux. Mais j'ai eu l'occasion, dans ma vie de lectrice, de rencontrer des livres bien plus ardus et complexes que Narnia, comme Les Chants de Maldoror, du Comte de Lautréamont. Certe, tout ne m'a pas paru clair et limpide (en même temps, qui me jettera la pierre, puisque les chercheurs planchent toujours sur certains passages encore obscurs de l'œuvre), mais il m'a bien plus captivée de part son style qui, s'il est très développé, est aussi beaucoup plus chaleureux. Lautréamont a pour dessein de jouer avec son lecteur et de lui faire rencontrer toute une palette d'émotions... Avec un penchant pour le dégoût tout de même, là où C.S Lewis m'apparaît -à cause de son style - comme un mur. En tout cas c'est le souvenir que j'en ai ; quelque chose de froid, d'un peu impersonnel. Il faudrait que je me replonge dedans, ma lecture date, mais je doute de ressentir quelque chose de différent aujourd'hui.
C'est pourquoi Narnia reste l'une des rares œuvres auxquelles je préfère l'adaptation cinématographique. En plus, la dimension très moralisatrice du livre est moins présente dans le film - toujours d'après mes souvenirs. Et j'avoue que j'ai un peu de mal lorsque les histoires cherchent à donner des leçons aussi ouvertement.
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