11 Nov. 2018 19h27
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Dites donc, ce n'est que maintenant que je découvre ce sujet ??? Réparons immédiatement ce malentendu !
Moi, quelques petites choses me reviennent en mémoire :
- Il faut savoir que j'ai fait 6 ans de vélo (de 6 à 12 ans). Ce jour là, c'était jour de compétition, je devais avoir 9 ou 10 ans. Au départ, il y avait si j'ose dire deux "favoris" qui avaient fait leurs preuves dans bien des courses. Un des entraîneurs de mon clubs m'avaient d'ailleurs prévenu : "Ces deux-là, ils sont super fort, fais de ton mieux !". Bref, départ de la course, et, comme d'habitude, ça se décante assez vite : un petit groupe se détache à l'avant dès les premiers hectomètres et va aller se disputer la victoire quelques tours de circuit plus tard pendant que les autres enfants vont se disputer les places restantes. Cependant, petite particularité ce jour-là : Au lieu d'être deux dans l'échappée du jour, le duo de favoris voient un troisième coureur les accompagner : Usvem ! Sur le coup, je ne réalise absolument pas et j'appuie le plus fort possible sur les pédales sans laisser le soins aux deux cyclistes qui m'accompagnent prendre le moindre relais. Et fort étonnement, je ne montrais aucun signe de fatigue ! Finalement, au bout de quelques tours, je parvins à les décramponner et les derniers hectomètres qui me séparaient de la ligne d'arrivée furent mes meilleurs souvenirs de compétition : Car moi, le coureur médiocre, qui finissait tout le temps dans l'anonymat des places insignifiantes éloignées du podium, avait enfin droit à son moment de "gloire" ! Moralité : Tout vient à point à qui sait attendre !
- Mon second souvenir est beaucoup plus cocasse ! C'était encore une fois lors d'une compétition et je devais avoir 8 ou 9 ans. La particularité du parcours ce jour-là était que le tracé comportait une partie route et une partie sur de l'herbe. Aucune difficulté notable, si ce n'est une racine sur une portion assez étroite... Enfin bref, nous étions une dizaine lorsque le départ a été donné. Étant donné notre catégorie d'âge, il n'y avait que très peu de tours (2 ou 3) de circuit à faire... Sachant que le circuit faisait à peine 150m, je vous laisse deviner la brièveté de la course ! Le départ avait donc été donné, et j'ai vite été décramponné pendant que devant, un gros peloton composé d'une petite dizaine de coureurs se battaient comme des chiffonniers pour la victoire... Alors que je n'espérais plus rien de la course, un événement se produisit : Lors du dernier tour, le coureur en tête de peloton avait chuté à cause de la racine, entraînant tout le monde avec lui ! Sachant que j'étais à une dizaine de mètres, je ne me faisait pas prier pour soigneusement les contourner et aller chercher une victoire pas tout à fait méritée, mais Ô combien amusante !
- Pour ce souvenir, je n'ai pas besoin d'aller chercher bien loin puisque c'était lors de l'été 2017. Mon oncle s'était acheté un vélo et commençait à y prendre goût. Ainsi, il en faisait de plus en plus souvent avec mes cousins, m'invitant à l'occasion à les rejoindre. Un jour, il lança à tout hasard : "Et si on allait au Mont-Saint-Michel à vélo ?" Je prenais alors ça pour une boutade, une blague dans le contexte d'un troisième verre de cidre... Mais au fur et à mesure que je le voyais, il en parlait davantage... J'étais sceptique, mais plus autant qu'avant, d'autant que mon père s'était proposé de faire office de voiture-balai et que mes cousins étaient également enthousiastes à l'idée de rallier le Mont-Saint-Michel à vélo ! Finalement, je me fis à l'idée que ce projet utopique au départ serait réalité le jour où mon oncle réserva les campings des villes-étapes sélectionnées. Ainsi, après divers préparatifs, nous partîmes tout début juillet pour le Mont-Saint-Michel avec une première étape de 80 bornes au programme. Ainsi, nous avions divisé notre épopée en 7 ou 8 étapes et nous nous arrangions de partir assez tôt le matin pour pouvoir arriver en milieu d'après-midi sur les lieux de notre camping afin de profiter des paysages (prés salés, bocage normand, élevages de chevaux...) qui s'offraient à nous ainsi que des visites culturelles (Plages du Débarquement, Histoire de la Normandie...) que nous avions l'opportunité d'effectuer... Au final, ce fut un inoubliable voyage de 750 kilomètres au coeur de la Normandie auquel nous avons eu le droit... Moralité : L'utopie n'est pas l'irréalisable mais l'irréalisé !
- Enfin, puisque c'est le contexte aujourd'hui, voici une petite histoire sur la Grande Guerre (et la petite reine ) : Dans ma famille, nous savions que mon arrière-arrière-grand-père était décédé lors de la première Guerre Mondiale, mais nous ne savions pas où il était enterré... Enfin, un jour, un membre de ma famille, après des recherches, découvrit le lieu où mon ancêtre reposait : Un cimetière militaire en Picardie. Or, c'était les beaux jours et nous devions bientôt partir pour le périple en plein coeur de la Normandie : C'était là une occasion idéale de s'entraîner ! Ainsi, au programme : 105 kilomètres ! Ce fut dur pour certains (surtout un de mes oncles qui avait quelques soucis d'arthrose aux genoux) mais nous y arrivâmes finalement après plusieurs heures d'effort ! Ainsi, nous avions retrouvé le cimetière, plus qu'à trouver la tombe parmi les milliers d'autres ! Nous y parvinrent et ce fut émouvant de retrouver la tombe de cet ancêtre plus de 100 ans après sa mort...
À vous ! Quelles anecdotes avez-vous à raconter lorsque vous étiez juchés sur votre bicyclette ?
» modifié le 11 novembre à 19h31 par Usvem
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