3 Mars 22h30
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Pour l'animal quand on emploie le terme maltraitance, on l'associe au terme physique.
On estime donc que maltraitance rime avec violence physique voire psychologique.
Pourtant, il existe une sorte de maltraitance que l'on pourrait qualifier de maltraitance passive.
Ainsi lorsque l'on ne répond pas aux besoins éthologiques de l’espèce avec laquelle on partage notre vie, on est déjà maltraitant. Nos chiens sont les premières victimes de ce manquement.
Après avoir lu les exemples suivants, vous ne pourrez qu’approuver ces écrits.
Le voisin, dont vous n’avez jamais vu le chien ailleurs que derrière les grilles de son portail, et qui n’a pour seule occupation que d’aboyer après tous les passants ? Il est déjà maltraitant.
Celui qui tient son chien constamment en laisse courte, parce qu’un chien, ça doit s’adapter au rythme de son maître et marcher au pied, et qui ne le laisse jamais explorer son environnement… Il est déjà maltraitant.
La vieille dame du bout de la rue, celle qui promène son Yorkshire sans jamais le laisser renifler les traces d’urine et les déjections des autres chiens, « parce que c’est sale »… Elle est déjà maltraitante.
Celui qui choisit un Malinois comme compagnon parce que c’est beau, c’est vif, c’est obéissant, mais qui ne le sort que vingt minutes en rentrant du travail… Il est déjà maltraitant.
Un chien n’est pas fait pour s’ennuyer toute la journée, pour passer sa vie dans un jardin, pour avoir comme seule occupation quotidienne de gober une gamelle de croquettes en dix secondes, pour servir de défouloir affectif, pour se promener uniquement en laisse courte sans jamais être libre de ses mouvements…
Un chien est un compagnon de vie, pas un faire-valoir, une façon de compléter un joli petit tableau familial, une source de motivation pour faire son footing, une alarme pour faire fuir les cambrioleurs. Il est avant tout un animal avec des besoins complexes.
(librement adapté des textes de Elsa Weiss)
» modifié le 3 mars à 22h35 par Mirkaetrox
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