7 Juil. 2009 1h52
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Je connais un poême de Guillaume Apollinaire que j'aime beaucoup, mais il ma toujours intrigé, le voila :
A travers l'Europe
Rostoge
Ton visage écarlate ton biplan transformable en hydroplan,
Ta maisin ronde ou il nage un hareng saur,
Il me faut la clef des paupières,
Heureusement que nous avons avons vu M.Panado,
Et nous somme tranquilles de ce côté-la,
Qu'est ce que tu vois mon vieux M.D,
90 ou 324 un homme en l'air un veau qui regarde à travers le ventre de sa mère.
J'ai cherché longtemps sur les routes,
Tant d'yeux sont clos au bord des routes,
Le vent fait pleurer les saussaies,
Ouvre ouvre ouvre ouvre ouvre,
Regarde mais regarde donc,
Le vieux se lave les pieds dans la cuvette,
Una volta ho inteso dire ché vuoi,
Je me mis à pleurer en me souvenant de vos enfances,
Et toi tu me montre un violet épouvantable.
Ce petit tableau ou il y a une voiture m'a rappelé le jour,
Un jour fait de morceau mauves jaunes bleus verts et rouges,
Ou je m'en allais à la campagne avec une charmante cheminée tenant sa chienne en laisse,
Il n'y en a plus tu n'as plus ton petit mirliton,
La cheminée fume loin de moi des cigarettes russes,
La chienne aboie contre les lilas.
La veilleuse est consumée,
Sur la robe ont chu des pétales,
Deux anneaux d'or près des sandales,
Au soleil allumés,
Mais tes cheveu sont des trolley,
A travers l'Europe vêtues de petit feux multicolores.
Guillaume Apollinaire.
Quelqu'un a-t-il une hypothèse quant à l'interprétation de se poême un peu loufoque.
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