8 Mars 2009 12h52
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Olonne sur mer
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Un film tiré d’un roman qui ne m’ait pas déçu ?
Si l’on accepte les adaptations lointaines, je place sans hésiter en tête de liste l’inénarrable, l’incroyable, le jubilatoire, l’immortel –n’ayons pas peur des mots- « Tontons flingueurs », inspiré de « Grisbi or not Grisbi » de Simonin.
Petit moment de recueillement devant ce monument qui trône au panthéon des œuvres majeures du cinéma mondial.
Pour des adaptations qui collent davantage au roman, nous pouvons commencer par « Les misérables » tiré de l’œuvre de Qui vous savez, version 1933 avec Harry Baur dans le rôle principal. Lino Ventura n’est pas mal aussi dans une version plus récente ; mais Lino est tout le temps pas mal. Dans les deux cas l’œuvre initiale est non seulement respectée mais magnifiée.
Vézénobres, tu m’as piqué « la planète des singes » adapté du roman de P. Boulle (plutôt ennuyeux), j’enchéris avec « Le pont de la rivière Kwaï », toujours du même Boulle (encore plus ennuyeux que le précédent ; mais n’allez pas croire que je n’aime pas Pierre Boulle, j’ai adoré « Un métier de seigneur » et «Le jardin de Kanashima »).
Ceci dit, le film n’est pas passionnant non plus ; j’aurais pu donc choisir un autre exemple.
Il y aurait bien « Le rouge et le noir » avec Gérard Philipe et Danielle Darrieux. L’adaptation était-elle réussie ? Ça m’avait bien plu mais j’étais très jeune à l’époque et mon sens critique n’avait pas atteint de développement phénoménal qu ‘il a connu par la suite. Donc, je m’abstiendrai.
Mais essayons d’être un peu plus concret.
« 2001 Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick inspiré de la nouvelle « La sentinelle » de A.C. Clarke (Oui, je sais c’est une nouvelle). La nouvelle était très intriguante, le film va au-delà et atteint des dimensions métaphysiques. (Ça veut dire que le spectateur comprend ce qu’il a envie de comprendre.)
« Orange mécanique » du même Kubrick, inspirée du livre éponyme de Anthony Burgess. Le livre m’avait bien plu mais la puissance du film fait oublier le bouquin.
« Dune » de Frank Herbert, film de David Lynch. Aussi ennuyeux l’un que l’autre, passons.
« Les maîtres du monde » film de je ne sais plus qui (ce n’est pas grave, il est très mauvais) adapté de « Marionnettes humaines » de Robert Heinlein, ouvrage de science fiction qui a enchanté ma jeunesse. Ici, le livre sort grand vainqueur de la confrontation.
Ne voulant pas être trop bavard, je m’en tiendrai là pour aujourd’hui…
[edit du 11 Novembre à 20h02]
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