23 Déc. 2011 15h05
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" Génie de la stratégie ", " dieu de la guerre ", " maître des armes ", les qualificatifs n'ont pas manqué pour désigner celui qui, pendant un peu moins d'une vingtaine d'années, sut imposer ses volontés à l'Europe. La mémoire des peuples a reconnu en Napoléon l'un des plus grands capitaines de tous les temps, le compagnon de gloire d'Alexandre, de César, Bélisaire, Condé, Turenne, Charles XII de Suéde ou Frédéric II de Prusse. Ses contemporains, sidérés par ces victoires, se sont bien sûr interrogés sur ce qui rendit possible leur surprenante répétition. Les fidèles du culte impérial qui se développe dés les années 1830 et les historiens qui ont réalsé l'hagoigraphie de l'exilé de Saint-Hélène ont donné une sorte de dimension surnaturelle aux succés remportés sur tous les champs de bataille d'Europe, souvent dans des conditions d'infériorité évidentes si l'on considère les effectifs des armées en présence.
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