9 Jan. 2015 20h39
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Je pense, et la femme de gauche que je suis l'écrit avec un peu de mal, que le système judiciaire français n'est pas assez répressif pour ce genre de criminels.
Je pense également qu'il faut appeler un chat un chat, arrêter de tourner autour du pot. C'est un dur métier que de faire de la politique mais cela exige très souvent une sacrée dose de courage. Malheureusement, bon nombre de ceux qui nous dirigent raisonnent en nombre de lecteurs en lorgnant toujours et encore vers les prochaines échéances électorales. Il faut oser nommer les choses sans tomber dans la stigmatisation, il faut aller dans les quartiers pour voir ce qui s'y passe. Et quand je dis ça je parle en connaissance de cause car je suis issue des quartiers et j'y vis depuis fort longtemps. Aujourd'hui fort heureusement je vis en paix, entourée de voisins issus de diverses communautés. Jamais, d'aucune façon je ne me suis sentie en danger. Et aujourd'hui, malgré cette tragédie, je ne sens pas plus en danger qu'hier. Parce que tout simplement je regarde l'autre, quel qu'il soit, comme un autre moi-même. Je veux accomplir mon chemin sur terre à côté de cet autre et non en lui tournant le dos.
Néanmoins, ces propos qui peuvent sembler angéliques, voire naïfs, ne doivent pas dissimuler une réalité que nous devons, même si elle fait mal, regarder en face. Il faut en effet avoir le courage de reconnaître que de nombreux quartiers sont des zones de non droit, où même des pompiers qui viennent pour secourir des personnes en danger, se font caillasser. C'est intolérable et rien ne justifie de tels actes, je dis bien rien, même pas le chômage, la promiscuité, les sombres perspectives d'avenir. Je dis bien rien car si on veut que les autres nous tendent la main il faut aussi leur donner envie de le faire.
Je vous écrits tout ça parce que si les politiques ne comprennent pas qu'il faut absolument et de toute urgence revoir leur politique en faveur des quartiers, demain nous risquons d'avoir une femme, une certaine Marine, à la tête de cet État. Et je peux vous dire, la rage au coeur, que la féministe convaincue que je suis, ne veut pas de cet avenir-là. Je veux vivre dans une France multi culturelle, dans une France multi raciale, dans une France multi cultuelle, dans une France où chacun peut-être libre de prier, aimer, en un mot vivre comme il l'entend.
Je le redis, restons vigilants mais surtout tolérants....
» modifié le 9 janvier à 21h09 par Kallypso
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