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5 Oct. 2010 13h50
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Bé, je veux bien que de tous les temps, les sportifs se dopent. Dans le cyclisme, c'était même courant. "Le pot belge", c'est pas du neuf. Mais la grosse différence, c'est qu'à l'époque, il n'utilisait pas ce genre de produits ultra dangereux comme aujourd'hui, qu'on ne parlait pas de transfusion sanguine et de ce genre de truc.
Et ce qui me gêne le plus, c'est que j'ai l'impression que beaucoup de coureurs sont "clean". Des mecs comme Voeckler, Moncoutié, Hushovd, je suis prêt à croire qu'il ne touchent pas à des produits interdits. Et ces gars se font bananer par des escrocs, qui ont en plus le culot de pleurer devant les médias. Concernant Contador, je veux bien qu'il soit victime, mais il a eu je pense la possibilité de décider si oui ou non il entrait dans le système du dopage. Lui, dans son choix d'équipes, il a choisi d'aller à la Discovery Channel alors que les rumeurs sur Armstrong et le dopage organisé dans l'équipe américaine allaient bon train. Après, il est parti chez Astana alors que 4 coureurs (Vinokourov, Kascheckin, Kessler, Mazzoleni)de cette équipe avaient été contrôlées posififs l'année précédant son transfert, il ne peut pas dire qu'il ne savait pas où il mettait les pieds. On sait très bien qu'il y a un système de dopage organisé dans ces équipes. Et que des équipes comme Milram ou Bbox défendaient en même temps un cyclisme propre. Bizarrement, Contador n'a jamais souhaité courir pour ces formations là. Alors c'est une victime, certes, mais un complice en même temps.
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... Je me suis mal expliqué aussi. Disons que dans les années 60-70, tout le monde se chargeait à la même chose, ça faisait parti de la coutume, et on en rigolait dans le peloton. Je ne dis pas que c'est bien, ni que la santé des coureurs était préservée, mais au moins c'était à moitié avoué, et on ne s'en formalisait pas. 
