24 Juin 2011 14h46
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70 ans, Montréal
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Appolon,
Ce que tu dis est vrai : il faut aimer la nature pour visiter le Canada (le Québec - fait 3X la France - énorme, ainsi que les autres provinces qui forment un pays gigantesque), un pays jeune. Si on aime les «vieilles pierres» comme moi, on choisit l'Europe.
Je n'ai pas vu l'Ouest canadien, les Rocheuses. Un jour j'irai certainement. C'est aussi cher de s'y rendre, aussi loin). Pour le moment, l'Europe m'intéresse plus.
En ce qui concerne notre accent Tout le monde a un accent. En France, il s'est uniformisé. J'ai vu Bienvenue chez les Ch'tis et c'est probablement plus chez les «vieux» qu'on entend parler comme ça. Comme dans le sud de la France, on ne parle plus à la Pagnol depuis un bon bout; quand j'y suis allée en '96 la première fois, déjà l'accent n'était pas très fort. C'est peut-être dû au mouvements de population à l'intérieur de votre pays
Le fait d'avoir écouté pas mal de films français et/ou traduits en France nous donne un avantage sur vous dans notre compréhension de votre façon de parler. Je sens parfois de la mauvaise volonté à me comprendre de la part de Français à qui je m'adresse. Je ne peux pas croire que je prononce Caen comme Cannes (surtout quand je suis à Strasbourg que je parle de mon séjour)!
Pour revenir au Canada, oui, il faut bien aimer le «neuf» et la nature, la mer pas chaude à l'est (à l'ouest, côté Pacifique, elle doit être plus chaude, mais j'en sais rien, j'y suis jamais allée). Entre les deux, il y a les Prairies, des villes où l'on parle majoritairement l'anglais, beaucoup d'insectes en été et le froid - au Québec, bien sûr - des hivers n'en finissent pas, bien pire que dans le Nord de la France, chez les Ch'tis.
Les distances énormes, on doit les faire en voiture ou en bus. Le système ferroviaire (à part celui menant en Ontario et dans l'Ouest) n'est pas très rapide, pas développé comme en Europe. Sinon, on prend l'avion (perte de temps dans les aéroports) et le bassin de population que nous formons ne permet pas des prix bien compétitifs.
Je ne veux décourager personne. C'est une question de point de vue. Faut croire que le gazon est toujours plus vert chez le voisin.
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