7 Juil. 2009 1h28
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Sous la tombe muette oh ! comme on dort tranquille ! Sans changer de posture, on peut dans cette asile, des replis du linceul débarassant sa main, l'unir au doigts du squelette voisin.
Il est doux de sentir des racines vivaces coudre à ses ossements leurs noeuds et leurs rosaces, d'entendre les hurrahs du vent qui courbe et rompt les arbustes plantés au-dessus de son front.
C'est un ravissement quand la rosée amie, diamantant le sein endormie, à travers le velours d'un gazon jeune et doux, bien humide et bien froide arrive jusqu'à vous.
La, silence complet, farniente sans borne.
Plus de rages d'amour ! Le coeur stagnant et morne ne se sent plus broyé sous la dent du remords. Certes, on est heureux dans la villas des morts !
Philothée O'Neddy, Nécropolis 1833.
Une poésie en guise d'inscription je trouve ca pas mal.
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