7 Nov. 2014 19h19
Soutien Quizz.biz, Super Premium
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Elle s'est rendue célèbre pour son "Allô quoi !" lancé dans une émission de télé-réalité. Aujourd'hui, son actualité devient judiciaire. Nabilla Benattia a a été placée en garde à vue dans la nuit de jeudi 6 à vendredi 7 novembre, selon une information de RTL.
Elle est soupçonnée d'avoir poignardé son compagnon, Thomas Vergara, dans un hôtel de l'Ile Seguin à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. La victime est hospitalisée dans un état "jugé sérieux", précise une source policière à l'AFP, mais le "pronostic vital n'est actuellement pas engagé", selon RTL. L'homme a été conduit à l'hôpital parisien Georges-Pompidou.
"Tentative d'homicide"
La scène se serait déroulée aux alentours de 2h30 du matin. Les pompiers sont appelés à cette chambre d'hôtel après une grosse dispute du couple, selon l'AFP. Thomas Vergara, qui avait participé à la même émission de télé-réalité que Nabilla, "Les Anges de la télé-réalité", présentait alors plusieurs blessures par arme blanche au thorax. D'après BFMTV, il refuse de porter plainte contre sa compagne.
Nabilla Benattia est actuellement entendue dans les locaux de la police judiciaire des Hauts-de-Seine dans le cadre d'une enquête de flagrance ouverte pour "tentative d'homicide". D'après ses premières déclarations, "le couple aurait été agressé par trois individus et son compagnon aurait été blessé en s'interposant", a expliqué une source policière à l'AFP. Mais les images de vidéosurveillance de l’hôtel infirment cette histoire et aucune trace de sang n'a été retrouvée au lieu présumé de l'agression, explique BFMTV. De plus, les policiers ont confié au "Figaro" juger ces déclarations "très étonnantes" et "farfelues".
Selon "Le Parisien", Nabilla Benattia a fait une crise de nerfs au moment de son arrestation. Elle a été brièvement hospitalisée avant son placement en garde à vue, qui peut durer jusqu'à 48 heures.
L'avocat Maître Eolas indique sur Twitter que si Nabilla Benattia est inculpée de "violences aggravées", elle encourt "5 ou 7 ans de prison selon la gravité des blessures". Il précise également que "en matière de violences comme pour 99% des délits, la plainte de la victime n'est pas nécessaire".
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