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13 Juin 2015 18h26
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Merci!
"Bon, j'y vais alors." Dit la chatonne.
Elle se fit porter par Croc de Brume, qui, à sa grande surprise, l'amena au milieu de l'arbre, la lâcha dessus et repartit au départ.
Sous elle, la rivière menaçait d'emporter l'arbre. Elle gémit, en disant qu'elle voulait rentrer.
"-Eh! Pourquoi t'es revenu au départ? Viens m'aider! Je vais tomber!"
Il ne répondit pas, et, loin de l'aider, il sortit dans les fourrés.
"Croc de Brume! Hurla la chatonne. Reviens!"
L'arbre bougea sous l'effet des vagues. Petite Luciole cria, paniquée. "Maman! Pourquoi n'es-tu jamais là quand j'ai besoin de toi?!" Miaula-t-elle, désespérée. Elle essaya de plonger ses minuscules griffes dans l'écorce, mais se planta une écharde dans le coussinet.
Elle serra les dents sous la douleur.
Au moment même, Comète d'Or était là, avec Croc de Brume. Elle bondit sur l'arbre, la prit entre les crocs, et retourna sur la terre ferme, saine et sauve. La chatonne regarda Croc de Brume. Il semblait furieux. Essoufflée, Comète d'Or s'allongea dangereusement du bord, Petite Luciole en sécurité loin du bord. A sa grande surprise, Croc de Brume fonça vers elle, la poussa de toutes ses forces. Comète d'Or poussa un cri de terreur et bascula dans les eaux tumultueuses. "MAMAAAAAAAAAN!!!" Hurla Petite Luciole, désespérée. Elle se releva, fila entre les pattes de l'autre et suivit le long de la rivière sa mère qui se débattait. Elle perdait des forces. Sa fille la perdit définitivement de vue quand elle coula.
Petite Luciole, le long des galets, pleurait toutes les larmes de son corps. Elle était contre le pelage trempé de sa mère, et celle-ci ne respirait plus. Les yeux clos, elle semblait paisiblement dormir.
"Maman, maman, réveille-toi, s'il te plaît, c'est de ma faute, j'aurais dû faire ma sieste, comme d'habitude... Réveille-toi maman, je t'en supplie, j'ai besoin de toi...
S'il te plaît... Je t'en supplie..."
Ses mots ne se comprirent plus quand elle enfouit sa petite truffe dans le poitrail de sa mère. Elle hurla entre les larmes: "Maman, ne me laisse pas toute seuuuuuule! Je veux pas... Non, je veux pas..."
Malheureusement, le temps passait et sa mère n'avait pas bougé d'un poil.
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