3 Sept. 2017 18h41
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Chapitre 8:
Je me réveilla en sursaut dans un centre pokémon, celui d'à côté, une douleur fulgurante dans le dos, partie exposée lorsque j'ai essayé de protéger les
autres. L'infirmière entra la pièce, s'assit sur la chaise se trouvant à mon chevet et me murmura:
- Je suis vraiment désolée, comme ma collègue de Relifac-le-Haut, je n'ai pas pu sauver ta dresseuse.
Encore? Serais-je maudit? Des larmes commencaient à perler au coin de mes yeux. Il faut je lui demande un truc. Je suis parvenu à articuler :
- Flo-fobio? ( et ses pokémon? )
- Je ne suis parvenue qu'à sauver Dracbraz, mais il est dans un état très critique.
- Bio-flo? ( je peux aller le voir ? )
- Oui, je t'emmène.
Elle prit son brancard et me placa dessus. Elle se rendit dans une pièce à 15 mètres de là. Dracbraz était là, dos à moi, des bandages partout sur le corps
et le souffle court. Cela me mit mal de le voir comme ça, il me rappelait mes parents, le jour où ils sont morts.
Elle me ramena ensuite au hall d'entrée, où je suis descendu tant bien que mal du brancard.
Les jours suivants, je fuyais autant que possible les dresseurs que je coisais, je ne voulais pas qu'ils soient maudits par ma faute. Je rendais visite à
dracaufeu tous les jours.
Aujourd'hui, comme tous les jours, je rendis visite à mon ami. Mais en rentrant, je fut surpis de constater qu'il ne sifflait plus. D'abord, je me suis dit
qu'il allait mieux, avant de déchanter quand je vis que son cardiogramme était de plus en plus faible. J'accourais à son chevet et fit :
- Flobio! flo-flob-bio! ( Dracbraz! je t'en prie, reste avec moi! )
- Drac-dracau, feu-dra. ( Désolé, mais je dois partir, The Life. Aie confiance, je sais qu'un jour, tu ne seras plus maudit. ) sa voix n'était plus qu'un
souffle.
- FLOOOO! FLOBIOOOO! ( NON! DRACBRAZ! )
Cette fois-ci je libéra toute la tristesse que je contenait depuis toute ses semaines. Dracbraz était mon meilleur ami, un ami sur lequel on pouvait compter.
Durant les jours qui ont suivit sa mort, je passais mon temps à me souvenir des bons moments passés aux côtés de ceux que j'ai cotoyés.
Chapitre 9 :
Cela fait maintenant cinq mois depuis la mort de dracaufeu et des autres. Un dresseur s'approcha de moi.
- Bonjour, The Life, je m'appelle Caméllya. Je voudrais que tu viennes avec moi.
- Bio-flobio-flo. ( non, ça ne sers à rien, je suis encore maudit. )
- Je sais que tu ne veux pas que je sois maudite, mais penses-tu qu'ils voudraient que tu t'arrêtes en si bon chemin? Tu as aidé Eléna et Emeline à gagner
leurs badges, tu as vécu des aventures extraordinaires avec tes amis. Tes parents sont fiers de toi, pour tout ce que tu as accompli. Et toi, tu voudrais te
laisser abattre et rester toute ta vie cloîtré dans un centre pokémon, fuyant tous les gens que tu croises?
Elle avait raison. J'ai vu trop de choses pour abandonner maintenant. Un jour, je me suis juré de les venger, et ce n'est pas en restant ici que je vais y
arriver!
Je me releva, une lueur déterminée dans le regard. Je me suis approché d'elle en la dévisageant.
- Tu veux venir avec moi, alors?
J'ai oché la tête.
- Génial! Pokéball, go!
Je me souvins avec nostalgie le jour où j'ai rejoins mes anciennes dresseuses. Caméllya a la même énergie qu'Eléna et le même mental pour les combats
qu'Emeline. J'avais l'impression de voir deux dresseuses en une.
Chapitre 10 :
Les semaines qui suivirent, je vivais heureux avec mon maître. Elle avait maintenant six badges. Quand je vous disais qu'elle ressemblait à Eléna?
On était le soir, et on allait livrer un combat amical contre un dresseur de passage au centre pokémon. Il gagnait cinq contre quatre. J'étais sa dernière
carte.
- J'ai confiance en toi The Life!
- The Life? ça me dit quelque chose...
Lorsque je le vit, je me suis sentit gêné. Je lui avait botté les fesses, littéralement, alors qu'il tentait de me toucher. Je lui ai balançé des laser glace
et des lames de roc à tout va jusqu'à ce qu'il sorte de mon enclos.
- PAS LUI! VENGE-MOI, ALTARIA!
- De quoi tu parles?
- Je t'en parlerais après le combat. Utilise dracocharge!
- Protège-toi!
Je me souviens de cet ordre. Emeline me l'avait donné contre Cornélia, le jour où j'ai évolué. J'ai regardé mon dos une seconde avant d'obéir.
- Maintenant, laser glace!
Une fois de plus, j'optempéra. C'était super efficace, altaria est k.o.
- Très bien, reviens, altaria. A toi, florizarre!
Je me sentis mal. Lorsque j'étais chez la team rocket, l'un de mes amis, que j'ai dû tuer, était un florizarre.
Caméllya ressentait mon malaise :
- Tu peux le faire, soit fort, flobio!
- Flobio-bio ( il me rapelle trop mon ami )
Elle s'approcha de moi et me dit :
- Ecoute, ce n'est pas de ta faute si tu as tué ton ami. La team rocket t'y as obligé. A mes côtés, tu ne les mets que k.o. Tu peux le battre, tu peux
vaincre tes appréhensions.
- QUOI? il a déjà tué? son propre ami, en plus?
- Je t'en parlerais après le combat.
- Bien, continuons. Utilise éco-sphère!
Je me le pris de plein fouet. Je me relevais lorsqu'il reçu l'ordre d'exécuter mégacorne. Je me protégeais comme je le pouvais. J'ai réussi à le repousser
lorsque je dégagea une intense lumière bleue. J'évolue! mon stade ultime!
- Laaaggrooon!
- Bravo, The Life! utilise laser glace!
Mince, il est pas k.o! Mais peut-être que...
J'ai commencé à inspirer très fort, puis, j'ai craché une énorme jet d'eau super puissant qui a mis mon adversaire hors d'état de se battre.
- Mais, c'était hydrocanon? tu maîtrises une nouvelle attaque! je suis si fière de toi!
Et me sauta dessus.
En allant nous soigner, nos dresseurs parlèrent de ce que j'avais fait l'autre jour, avant que Caméllya ne lui parle de mon passé dans la team
rocket.
Chapitre 11 :
Dans la nuit, j'ai décidé de lui montrer ce que je savais faire. Je me suis approché du balcon, ai ouvert la porte, et ai commencé à chanter :
- Tous mes amis sont partis,
Tués par la team rocket,
Mes vacances, c'était les repas,
Mes projets c'est d'avancer,
De continuer à vivre.
Si maman, si,
Si papa, si,
Mes parents si vous voyez la vie,
Je pleure comme je ris,
Si maman si,
Mais mon avenir reste gris,
Et mon coeur aussi.
Les combats défilaient,
Une routine,
Une nouvelle blessure chaque jour,
Je suis si peu habile que demain,
Je vous rejoindrais peut-être,
Sans que je sache contre qui.
Si maman si,
Si papa si,
Mes parents si vous voyez ma vie,
Je pleure comme je ris,
Si papa si,
Mais mon avenir reste gris,
Et mon coeur aussi.
Mon âme est confortable,
Bien au chaud,
Laisse passer la maltraitance,
Mes proches s'éteignent,
Je leur tourne le dos,
Et je m'endors doucement,
Sans me réveiller de ce cauchemard.
Si maman si,
Si papa si,
Mes parents si vous voyez ma vie,
Je pleure comme je ris,
Si maman si,
Mais mon avenir reste gris,
Et mon coeur aussi.
- Ouah, c'est encore plus beau quand on l'entends soi-même.
Je me suis retourné, surpris, et vis Caméllya, debout devant moi, dans son pyjama de soie.
Le lendemain, ma dresseuse marchait en ville pour rejoindre Flusselles, la ville du prochain badge. Quand soudain, elle vit une affiche qui lui donna une
idée. L'affiche disait qu'un groupe cherchait un chanteur, ils n'ont pas précisé que ce chanteur devait obligatoirement être un humain. Elle m'inscrit donc
pour le concours.
C'est à mon tour de passer devant le jury, les membres de ce groupe.
- Un laggron? c'est la première fois que je vois un pokémon participer au concours.
- Tu es ventrilogue? demanda-t-il à ma dresseuse.
- Non, il chante réellement.
Elle alla se placer près du jury.
J'ocha la tête pour signler que j'étais prêt. L'instrumental commenca. Au bon moment, j'ai commencé ma chanson :
- Tous mes amis sont partis,
Tués par la team rocket,
Mes vacances, c'était les repas,
Mes projets c'est d'avancer,
De continuer à vivre.
Si maman, si,
Si papa, si,
Mes parents si vous voyez la vie,
Je pleure comme je ris,
Si maman si,
Mais mon avenir reste gris,
Et mon coeur aussi.
Les combats défilaient,
Une routine,
Une nouvelle blessure chaque jour,
Je suis si peu habile que demain,
Je vous rejoindrais peut-être,
Sans que je sache contre qui.
Si maman si,
Si papa si,
Mes parents si vous voyez ma vie,
Je pleure comme je ris,
Si papa si,
Mais mon avenir reste gris,
Et mon coeur aussi.
Mon âme est confortable,
Bien au chaud,
Laisse passer la maltraitance,
Mes proches s'éteignent,
Je leur tourne le dos,
Et je m'endors doucement,
Sans me réveiller de ce cauchemard.
Si maman si,
Si papa si,
Mes parents si vous voyez ma vie,
Je pleure comme je ris,
Si maman si,
Mais mon avenir reste gris,
Et mon coeur aussi.
Le public s'était levé, en m'acclamant.
- Annulez les autres rendez-vous, on prend ce laggron!
Camélya me sauta dessus :
- Félicitations, The Life!
Bien sûr, j'étais content d'avoir gagné, mais je vais devoir me séparer de mes amis, et ça, ça passe pas.
Chapitre 12 :
Un peu plus tard, je fis mes adieux à mes compagnons et Caméllya donna ma pokéball au directeur, en disant que je m'appelait The Life.
Huit ans plus tard, j'étais devenu connu dans le monde entier, avec mon groupe. J'ai fait des disques devenus disque d'or en trois mois. J'ai composé au
moins dix albums. Hier encore, on a donné un concert à Roman-sous-Bois, il a rassemblé des millions de fans.
Ce matin, je me réveillais dans ma loge et sortit rejoidre les autres autour d'un petit-déjeuner.
- Salut, The Life, bien dormi?
- Laggron! ( parfaitement bien! )
- Tu as vu Jérôme? il n'est pas encore venu manger.
- La-on. On-laggron? ( non, pas encore. Vous voulez que j'aille voir? )
- Ouais, dis-nous ce qu'il a.
Je me mit alors en route pour la caravanne du directeur. J'ai toqué, aucune réponse. Je suis rentré, et l'ai vu allongé sur son lit. Il doit encore dormir,
je vais le réveiller.
- Lag! laggron! ( Jérome! il est l'heure! )
Il ouvrit doucement les les yeux, avant de murmurer :
- The life, je dois partir, j'espère que l'avenir sera magnifique pour toi. Dissous le groupe. Tu ne peux plus rien pour moi. Adieu.
Puis, il s'endormit pour toujours.
- LAGGRON! ( JEROME, PAS TOI! )
Mon cri a alerté les autres. Je vis dans leur regard qu'ils espéraient qu'il ne soit pas parti.
Alors, quand j'ai détourné la tête, ils ont désespéré.
- On-la-on. ( Il veut qu'on dissoude le groupe, telle était sa dernière volonté. )
Quand il furent tous à l'extérieur, je suis allé prendre un couteau et ai entaillé la nageoire que j'ai sur le dos. Je voulais avoir une trace, après tout,
je ne suis pas à une près, maintenant.
Dehors, je vis au loin Caméllya, à une table d'un café. Elle n'a pas vraiment changé. J'ai décidé de la rejoindre, puisque, le groupe dissous, je n'ai nulle
part où aller.
Je suis rentré en trombe dans la loge du défunt, passa devant les hommes et fouilla dans sa poche pour retrouver ma pokéball.
J'ai accouru ensuite vers elle, qui ne semblait pas me reconnaître d'abord, puis, quand elle réalisa, me sauta à la gorge.
- The Life! ça fait tellement logtemps! Tu fais quoi ici? C'est vous qui vous êtes dans la clairière, là-bas?
- La-laggron, laggron, on, la-on, laggron ( Oui, c'est nous. Mais le directeur est mort tout à l'heure, et le groupe est dissous. Donc, j'ai décidé de
revenir avec toi. )
- Quoi? pas possible! oh, je suis tellement désolée! c'est à cause de ça que tu t'es effilé la nageoire?
- On. ( Oui. )
J'ai poussé ma pokéball vers elle et elle l'a prise.
- Tu veux revenir avec nous ? je suis champion d'arène à Paciville, maintenant.
Caméllya est championne? génial! un peu que je la rejoins!
J'ai appuyé sur le bouton et suis rentré.
Epilogue :
Une semaine plus tard, je vis heureux dans ma vie de pokémon de champion. Son arène est spécialisée en pokémon poisson-boue, mon espèce. Elle possède un
gobu, un flobio, un laggron et moi. Elle a confié ses autres pokémon à sa famille, ils en prennent soin.
Je vivrai très heureux avant de devoir rejoindre ceux que j'ai perdu. Oui, j'ai eu une longue vie, semée d'embûches, d'obstacles à surmonter mais je me suis
toujours relevé. Je m'appelle The Life, et je suis un laggron ayant un douloureux passé et ayant fait partie d'un groupe célèbre, dissous depuis longtemps.
On me surnomme " le pokémon maudit ". Maintenant, vous savez pourquoi.
Quand je vous disais que ma vie n'a pas été facile à vivre?
THE END
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