Le métier de sapeur-pompier est certainement parmi les plus anciens métiers du monde et de l'histoire, car l'homo sapiens - voire peut-être ses prédécesseurs - a quand même dû apprendre à l'éteindre avant de l'y mettre, le feu à la baraque !
Le jour du 4 mai est dédié à tous les combattants du feu mortel, et ce depuis 1999, année où 5 pompiers australiens perdirent la vie dans un des incendies du bush.
Activité militaire "par essence", le sapeur devait à l'origine ne faire principalement qu'une chose : abattre les murs d'habitations, et ce en outre pour éviter la propagation des incendies urbains, établissant ce qu'on appelait alors "la part du feu". Faisant eau de toutes parts, il lui fut même un temps possible de combattre les flammes armé de... seringues géantes !
Mais que ces temps-là semblent lointains... Chaque année sur Terre, la superficie de forêts partant en fumées prend des proportions consternantes : en Russie, c'est presque la taille* d'une France entière réduite en cendres, en l'espace de 20 ans.
Le métier de pompier a donc - pour sûr et bien malheureusement - nombre de jours et de nuits enfumés devant lui et, sans jouer les Cassandre, avançons même que sur ce terrain-là, tout ira de mal en pyre…
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* 53 millions d’ha, pour être moins approximatif. Notons que ce sont les forêts boréales (de Russie, d'Alaska et du Canada) qui, à 70 %, paient le plus lourd tribut aux feux (et au changement climatique ?).