"Engorgement dans les gorges de l'Ardèche" (1 h d'affluence en 1 seul cliché avec l'appli "Timelapse").
Ça y est, c'est parti ! Sur fond des flons-flons aigrelets des marchands de glaces et du tintements des tiroirs-caisses, la saison touristique est bel et bien lancée : les barrières de péages autoroutiers ont pu tout à loisir jauger des affluences et le Bison, fut-il futé, a fait tant bien que mal son office pour réguler les premières vagues de ses troupeaux.
Dès lors et durant deux mois (au moins), sous la frondaison de chemins vicinaux comme de routes où l'étroitesse le dispute au charme, nos campagnes n'en pourront mais de ces campings-cars mastodontesques lancés - eux aussi ! - à 45 km/h, grand maximum...
Mais au diable les mauvais esprits ! L'été est à tout le monde, alors profitons-en !
Et déjà, un bon point pour vous : vissés tels que vous l'êtes devant cet écran, vous ne comptez donc pas - présentement du moins - de ces visiteurs occupés à choisir 5 ou 10 cartes postales différentes, pour les envoyer à autant de correspondants différents.
Petite remarque, au demeurant : Signe des temps (ou non), le nombre de ces indéboulonnables tourniquets ne semble aucunement vouloir diminuer, alors que tout un chacun se "selfiese"* à soi-même et aux quatre coins de la planète...
Avec le petit questionnaire qui suit (gratuit et sans supplément), nous nous contenterons de faire un tour du côté des jeunes villes en pleurs : jeunes, car leurs attraits furent souvent vierges il y a peu encore et en pleurs, car victimes de ces mêmes attraits !
Un petit tour avec les gens qui avouerons, finalement et en fin de compte, se retrouver bien mieux chez eux mais persisteront encore à jouer l'estivant et aller piétiner toujours ailleurs, chez d'autres gens, lesquels se trouveraient parfois bien mieux sans eux...
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* Quel horrible néologisme !