De par ses écrits plutôt nettement engagés, impossible de le méprendre pour son homonyme du classique XVIIe s. Et pourtant, il y avait parfois bien autant de morale dans ce qu'il donnait à réfléchir sans y adjoindre une sentence aux relents de verdict.
Fils d'un couple qui prit les sentiers hasardeux de la Résistance dès 1940, sa mère, avocate, deviendra ensuite l'une des premières femmes députée. Dès lors, Jacques Peyroles à l'État civil, fera ses débuts sur ce chemin presque tout tracé en mettant les pieds dans les mêmes Sciences Po et finir lui aussi du bon côté du Barreau.
Mais au lieu de faire les choses simplement - j'allais dire "comme tout le monde" - et de composer, par exemple, une chanson* sur le thème de son service militaire algérien, cette cuisante expérience lui inspire, en 1961, un 1er essai qui obtiendra un succès non immérité.
Le voici donc écrivain estampillé "extrême gauche", du genre à se mêler des choses qui ne le regarde pas : politique coloniale des années 50 et 60, espionnages divers au cours de la Seconde Guerre mondiale, abolition de la dette du Tiers-Monde, la célèbre affaire d'un des derniers guillotinés de France, l'instruction du procès Papon, la lutte contre le FN, etc.
Il sera finalement lassé de se voir "combattre l'intolérance avec des intolérants" et se retrouvera, à la fin des années 90 et comme il le disait lui-même "...à l'ANPE de la militance", mais ne cessera de publier jusqu’en 2020, à l’aube d’être nonagénaire.
Le quiz qui suit est une sorte d’hommage bien modeste à ce populaire Marquis qui a dû poser son ca(ra)bas : on supposera que, quand bien même il lui arriverait d'avoir tort dans cet autre monde, ce ne saurait être de manière insincère ou sans quelques (perrault)raisons.
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* Tout le monde n'est pas Maxime le Forestier, que diable !