Une référence tire sa révérence : Megan Rapinoe, égérie planétaire du football féminin (et de la langue bien pendue !), prendra sa retraite très bientôt. Elle n'aura pas tout à fait 40 ans !
Avec ses cheveux courts le plus souvent teints d'un rose ancien, vous ne risquez pas de la chercher longtemps sur un terrain vert. Les défenseuses et gardiennes de but adverses non plus, d'ailleurs, mais lorsqu'elles l'ont repérée et la voient foncer à toute blinde dans leur direction, il est généralement trop tard : elle vous tricote des gambettes un petit ouvrage aux crochets sans aiguilles et hop ! la comète est déjà passée, et l'on ne distingue plus alors que les reflets scintillants de cette étonnante chevelure...
Qui (2) avait dit - c'était il y a longtemps - que les femmes n'étaient pas faites pour le sport (ou même l'inverse !) pour de multiples raisons : "inintéressant, inesthétique et... incorrect" ?
Cela fait un petit moment heureusement que ce genre d'appréciations n'a plus court (enfin, presque partout) et que nos alter-ego féminines récoltent très justement les lauriers du sport, et certainement pas pour les mettre en sauce.
Et en ce qui concerne les "supporteurs" du football - que l'on suppose ici masculins, par exemple - on peut s'interroger pourquoi certains sont toujours réticents à l'encontre de sa version féminine : en effet, ils devraient plutôt se réjouir, car ces matchs-là - féminins, donc - durent plus longtemps en produisant plus de jeux (3) !
Toujours astucieusement positionnée sur le terrain, "Pinoe" ne pinaille guère sur un autre, plus dangereux peut-être, qui est celui des médias : il suffira ainsi de rappeler qu'elle a littéralement mis en rage un président des USA, lequel ne manquait pourtant pas de toupet.
Honnêtement, qui n'avait pas souri à voir le champion du tweet se prendre un vent à coup de trumpette de la Rapinoe ?
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(1) Oui, parce que "l'autre Meghan" (Markle) ne sait pas jouer au ballon.
(2) ...à découvrir lors du quiz ci-dessous !
(3) Statistiquement, c'est prouvé : 20 % de temps de jeu en plus, ce qui n'est qu'une moyenne (en sachant que celui-ci, au masculin, s'inscrit aux alentours de 55 mn par match).