Cajoler, câliner, mignoter... des mots qui ne devraient pas se confiner qu'aux dictionnaires !
Vous, virtuellement, je vous vois venir : comment pouvoir se targuer de "promouvoir les câlins", alors qu'on se trouve seul face à un écran/clavier parfaitement amorphes, un disque dur d'oreille autant qu'aphone, armé - pour parfaire le tableau - d'un Mikey à molette en plastique que n'arriverait pas à dérider même le meilleur Disney du monde ?
Prenons plutôt la question (c'est bien le moment) à bras-le-corps et sans crainte du risque de tomber dans le monde des Bisounours.
Disons-le tout-de-go : le câlin est une arme déstressante massive. C'est prouvé. Scientifiquement. Ce contact "charnel" (enfin... on garde plutôt ses vêtements, quand même), de par les émissions d'hormones qui lui sont toujours associées, est synonyme de bien-être, de relâchement : on y évacue des tensions et du stress.
C'est aussi ce qu'avait remarqué un certain révérend américain (dans les années 80) auprès de ses ouailles, lesquelles accusaient une préoccupante et sensible baisse de moral* entre les fêtes de fin d'année et la Saint Valentin. Et paf ! Joignant le geste sans la parole, il vous prend dans ses bras et vous y serre (mais pas trop fort non plus...) durant quelques secondes. Et ça marche ! D’autant plus que, peu de temps avant, il y avait eu le fameux « Blue Monday » du 15 !
Du coup, le « Jour des Câlins » se répandra comme un peu plus qu’une poignée de main, principalement d’abord dans les pays anglophones : il est instauré pour le 21 janvier.
Alors ne restons pas les bras ballants : Venez vous faire câliner tout au long des quelques questions d'un quiz chaleureux, lequel vous tend les bras comme des perches** !
____________
* Connue actuellement sous l'appellation de "dépression saisonnière hivernale"
** Ce qui veut dire qu'il y aura beaucoup d'indices