''Du pain (sous flamme ?) et des jeux'', disaient nos compétiteurs romains. Si l'on n'a toujours pas trouvé mieux - ou peu s'en faut - pour enflammer les foules innocentes, penchons nous avec précaution sur ce fameux passage de torche quadriennal.
Inutile, déclarons-le d'emblée, d'aller voir chez les Grecs pour trouver l'origine de cette cérémonie : qu’ils fussent Athéniens, Spartiates ou autres, nulle torche symbolique ou réelle passant de mains en mains sur un parcours menant à Olympie n’est retenue par l’histoire de l’Antiquité.
D'abord et pour cause, les jeux d'Olympie se déroulaient toujours au même endroit, à Olympie justement. De plus, quelle idée saugrenue de parcourir des lieues et des lieues en laissant se consumer un bien si précieux (comme l'huile, par exemple) alors que le soleil brille : tout le monde n'était pas Diogène, tout de même ! Et quel gaspillage...
Ce qui est attesté, par contre, est cette tradition voulant qu'un "feu sacré" fut entretenu en permanence durant les Jeux, devant temples et autels consacrés à certaines divinités*.
On est en droit tout aussi bien d’affirmer, concernant cette idée de promenade aux chandelles, que le fameux ''Pierre de''... Je vous arrête de suite : Eh bien, non, il n’est pas dans le coup...bertin** !
D’aucuns s’autorisaient à supputer qu’il pourrait y avoir un lien quelconque entre cette flamme olympique et… la statue de la Liberté de New-York ! Allez savoir...
Mais stoppons-là les digressions sinueuses : entendez ici bas le coup de starter d’un quiz (médaillable s’il répond aux minimas !) qui vous tend la perche. Le dieu Pan est évoqué et le podium est en vue.
Ouf ! Il était temps, car je tiens une flemme olympique, moi...
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* Restera à savoir lesquelles… (Question qui ne manquera pas d’être posée ci-après !)
** Ceci dit, on peut avancer pour le moins que Pierre de Coubertin, ce célèbre rénovateur des Jeux modernes, n’y était pas opposé...