Rompues aux batailles en tous genres, les femmes en auront couru, des marathons, avant de parvenir aux stades de la reconnaissance et de la célébrité...
Vouloir s’instruire d’une "Histoire des femmes dans le sport", voilà qui ne risquera pas de nous renvoyer aux calendes grecques, penserions-nous de prime abord... Eh bien, chers supporteurs/rices (nous sommes en direct) : si, justement !
Au milieu du 1er millénaire (an – 440, soyons précis avec les records !) avant notre ère polluée et les ineffables Nelson Monfort* médiatiques qui s'ensuivront, voici l'histoire de Kallipateira : veuve d'un champion des Jeux d'Olympie, elle se déguisa en homme pour y entraîner son fils, lequel fut un beau jour déclaré vainqueur. Le subterfuge fut hélas découvert et la dame risquait gros**. Mais n'étant pas Caliméro, Kallipateira fut néanmoins pardonnée, devenant la 1e et seule femme autorisée à assister aux Olympiades !
Même en 1 000 ans, l'histoire de ces Jeux n'aura gardé que le seul nom de la spartiate Kyniska, unique championne hippique... n'ayant pourtant pas réellement concouru** !
Quasiment 2 000 ans plus tard, vous parlerai-je de Margot la Hennuyère, la 1e "sportive" - mot qui, lui, n'existera pas de sitôt - que reconnaît l'Histoire, championne et professionnelle d'un jeu médiéval, royal et "masculin", inventé paraît-il... par des moines ?
C'est dire combien déjà, presque dès le départ, les obstacles pour les femmes s'avéraient nettement plus hauts et plus nombreux que ceux d'une course de haies ordinaire.
Alors calez-vous posément dans le starting-block du couloir n°1 (celui de la 1e question) et déclenchez le chrono : les 3 premièr(e)s recevront une coupe de champion*** !
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* Que vient-il faire ici, celui-là... ? Eh bien, tout simplement (et inexorablement, j'allais dire), il est avec l'escrimeuse Laura Flessel l'autre parrain de cette "Journée" initiée en 2014.
** Nous verrons plus tard pourquoi, comment, et ce qu'il en advînt...
*** Accessoirement, l'hellanodice (juge-organisateur antique) pourrait aussi se voir médaillé en bout de course...