Résumons dans les grandes lignes les principales informations relatives à l'actualité durant ce mois de mars.
Le principal thème de l'actualité qui fait la Une des médias est indubitablement la réforme des retraites très contestée par les syndicats et les Français en général.
Macron regrette l'absence de compromis de la part des syndicats.
L'OCDE (Organisation de coopération et développement économique), quant à elle, a défendu le projet de réforme déclarant que par rapport à d'autres pays, en France l'âge de la retraite était bas (dixit Alaro Pereira, chef économiste de l'organisation).
Pour faire passer en force le projet de loi de la réforme des retraites à l'âge de 64 ans, le 49.3 utilisé par le gouvernement Borne, n'a fait qu'attiser la colère des manifestants.
On constate de violents mouvements contre cette réforme visant à faire travailler les Français de plus en plus longtemps.
Les contestataires descendant dans les rues pour manifester seraient de 1 280 000 selon le Ministère de l'Intérieur, et de 3 500 000 selon les syndicats, ce qui équivaut à la plus forte participation depuis la Seconde Guerre mondiale.
Par ailleurs, suite à un déchainement de violences, une manifestation dans les Deux-Sèvres, à Sainte-Soline (pour protester contre un projet de réserve d'eau) aurait eu des conséquences très graves. Deux journalistes et 47 gendarmes ont été blessés, dont deux très grièvement. Enfin deux manifestants se trouvent dans le coma dont l'un atteint d'un projectile et dont le pronostic vital est engagé.
On ne peut que regretter des affrontements violents dus en partie à des extrémistes, éléments radicalisés qui viennent rejoindre les cortèges syndicaux pour de toutes autres raisons que la réforme des retraites.
Jusqu'ici 70 % de la population était favorable à ces mouvements populaires tant qu'ils étaient pacifistes. Mais qu'en sera-t-il si ces débordements s'aggravent ?
Suite à la grève des éboueurs 10 000 tonnes de déchets s'amoncellent dans les rues de Paris.
Au vu des tensions secouant la France et de la situation sociale, la visite du souverain britannique Charles III prévue fin mars sera reportée à une date ultérieure.
Qu'en est-il de l'Économie en général ?
Le barème de l'indemnité kilométrique est revalorisé à 5,4 % d'après Gabriel Attal, mesure fiscale concernant 2 millions de ménages utilisant leur voiture à des fins professionnelles.
L'inflation est considérablement en hausse, atteignant 6,3 % sur 1 an. On note l'envolée des prix des produits alimentaires qui avoisine 14,8 %, bien qu'Olivier Véran ait déclaré faire en sorte que les prix soient cassés sur les produits au quotidien.
Les prix des services ont augmenté de 3 % (restaurants, hébergement, transports, loyers).
Le plafonnement du tarif du carburant à 1, 99 € le litre doit être étendu à l'ensemble des 3 400 stations-service Totalénergie.
La hausse du prix du tabac est exorbitante. Un paquet de cigarettes coûte plus de 11 €. Est-ce pour favoriser la santé, ou plutôt renflouer les caisses de l'État ?
Dans un tout autre domaine, le marchandage téléphonique devient interdit les week-ends et jours fériés. Il n'est autorisé que les autres jours dans une plage horaire de 10 à 13 h, et de 14 à 20 h.
Le gouvernement français serait devenu très méfiant quant à l'utilisation de TikTok à cause de risques en cybersécurité pour les fonctionnaires de l'État (de même que les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore le Parlement et la Commission européenne)
Pour la plupart des Français, les tests-Covid ne sont plus remboursés entièrement par la Sécurité Sociale.
Parlons du coronavirus, médiatiquement oublié. Il est malheureusement toujours bien présent :
D'après le dernier bilan de Santé Publique France, la France fait état de +15 morts supplémentaires au total. On recense le vendredi 24 mars 2023, 165.469 morts au total et +8.839 nouveaux cas confirmés en 24 h.
Citons enfin au niveau international que le 8 mars, la Silicon Valley Bank et la Signature Bank s'effondrent toutes deux en l'espace de trois jours, devenant les deuxième et troisième plus grandes faillites bancaires de l'histoire des États-Unis d'Amérique, et favorisant l'inquiétude des marchés français.
De surcroît, après le Crédit Suisse, la première banque allemande Deutsche Bank a considérablement chuté à la Bourse de Francfort, le 24 mars, ce qui accroît l'inquiétude pour les banques françaises.
L'actualité n'est guère réjouissante !
Je vous propose de la retrouver sous forme de jeu dans le quiz qui va suivre !