Quiz Oncologie 2

QCM : Chaque question peut avoir plusieurs bonnes réponses

expert

Question 1 / 10

A propos de la carcinogenèse, quelles sont les réponses exactes ?

Une dysplasie d'un tissu épithélial évolue systématiquement vers un carcinome

Les sarcomes sont des tumeurs malignes développés au dépend d'un tissu épithélial.

Au cours du processus de carcinogenèse, on note notamment une accumulation d'altérations génétiques au cours des générations cellulaires successives.

Parmi les agents carcinogènes, on retrouve certains virus et certaines bactéries.

Une mutation d'un oncogène ou d'un gène suppresseur de tumeur dans une cellule saine aboutira toujours à une cellule cancéreuse.

expert

Question 2 / 10

A propos des métastases osseuses et des traitements par biphosphonates ou anti-RANK-ligand, quelles sont les réponses exactes ?

Les risques liés à la présence de métastases osseuses sont notamment des risques fracturaires, des risques d'hypercalcémie et des risques de douleurs osseuses.

Les biphosphonates diminuent les risques de fractures, de douleurs et des autres complications osseuses chez les patients présentant un cancer avec métastases osseuses.

Le cancer du sein donne très rarement des métastases osseuses.

Au cours du processus métastatique osseux, il existe une activation de la résorption osseuse avec augmentation de l'activité des ostéoclastes

Aucune précaution particulière vis-à-vis des soins odontologiques n'est nécessaire chez un patient recevant un traitement par biphosphonate ou anti-RANK-ligand.

expert

Question 3 / 10

A propos des traitements de support, quelles sont les réponses exactes :

Aucun avis odontologique n'est justifié avant initiation d'un traitement par denosumab (XGEVA®).

En cancérologie, les traitements de support permettent notamment d'améliorer la tolérance des traitements par chimiothérapie.

Les EPO stimulent la granulopoïèse

Les biphosphonates présentent un risque d'ostéonécrose mandibulaire, indépendamment de l'existence d'un antécédent d'irradiation de la mandibule.

Une ostéonécrose mandibulaire n'occasionne toujours que peu de symptômes chez le patient qui en est atteint.

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expert

Question 4 / 10

A propos des cancers de la cavité buccale, quelles sont les réponses exactes

Les métastases hépatiques synchrones des carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale sont extrêmement fréquentes et doivent être recherchées initialement par une imagerie adaptée.

Les carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale concernent exclusivement les patients alcooliques et/ ou tabagiques

Certaines leucoplasies de la cavité buccale peuvent « dégénérer » en carcinome épidermoïde et nécessitent un avis spécialisé.

Les carcinomes épidermoïdes en représentent la forme histologique la plus fréquente

Le diagnostic de certitude nécessite une biopsie avec examen anatomopathologique.

expert

Question 5 / 10

A propos des traitements anti-cancéreux, quelles sont les réponses exactes

La chimiothérapie a pour but la destruction des cellules cancéreuses en bloquant leur mitose.

La chimiothérapie peut être responsable de neutropénies et/ ou d'anémie.

La forte expression du récepteur EGFR (HER1) au niveau de la peau pourrait en partie expliquer certains effets secondaires cutanés liés aux thérapies ciblée anti-EGFR

Le tamoxifène peut conduire à une hyperplasie de la muqueuse utérine, voir à l'apparition de cancers endométriaux.

Les antiaromatases représentent une des classes d'hormonothérapie utilisée dans certaines situations chez les patientes présentant un cancer du sein exprimant des récepteurs hormonaux.

expert

Question 6 / 10

A propos de la néo angiogenèse tumorale, quelles sont les réponses exactes ?

L'architecture du réseau vasculaire tumoral créé lors de la néoangiogenèse tumorale est morphologiquement et fonctionnellement identique au réseau vasculaire physiologique d'un organe sain.

Elle permet le développement d'une néovascularisation tumorale à partir de vaisseaux sanguins existants.

Le tamoxifène est un traitement anti œstrogène utilisé dans certaines situations chez des patientes présentant un carcinome du sein exprimant des récepteurs hormonaux.

Le VEGF est un facteur de croissance pro angiogénique.

Elle fait appel à des facteurs de croissance sécrétés par la tumeur et le microenvironnement tumoral.

expert

Question 7 / 10

A propos des cancers de la cavité buccale, quelles sont les réponses exactes ?

Ils peuvent être localisés au niveau du plancher buccal.

La prévention du risque d'ostéoradionécrose passe notamment par des soins ou des extractions des dents cariées avant l'initiation de la radiothérapie et par la confection de gouttières chez les patients qui gardent leur(s) dent(s) pour application q

La radiochimiothérapie d'une tumeur de la cavité buccale peut être responsable d'ostéoradionécrose de la mandibule.

La radiothérapie peut être utilisée en association à la chimiothérapie (radiochimiothérapie) comme seul traitement spécifique d'un carcinome épidermoïde de la cavité buccale.

Les lymphomes malins non hodgkinien ne concernent jamais cette localisation anatomique.

expert

Question 8 / 10

A propos de l'hormonothérapie, quelles sont les réponses exactes ?

L'hormonothérapie prescrite en monothérapie n'a pas d'efficacité chez les patientes porteuses d'un carcinome mammaire métastatique et exprimant des récepteurs hormonaux.

Le tamoxifène est un traitement anti œstrogène utilisé dans certaines situations chez des patientes présentant un carcinome du sein exprimant des récepteurs hormonaux.

L'adénocarcinome prostatique est une tumeur maligne épithéliale dont la croissance est initialement le plus souvent dépendante de la présence de testostérone

Chez l'homme, la quasi-totalité de la testostérone est sécrétée par la glande surrénale.

Les médicaments de la classe des agonistes de la LH-RH ou de la classe des antagonistes de la LH-RH permettent d'obtenir une castration chimique.

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Question 9 / 10

A propos des thérapies ciblées, quelles sont les réponses exactes ?

Le bévacizumab est un anticorps monoclonal qui cible un facteur de croissance, le VEGF.

Par définition, les thérapies ciblées n'ont aucun effet secondaire.

Les thérapies ciblées telles que le bévacizumab ne peuvent jamais être associées à une chimiothérapie

Certaines thérapies ciblées bloquent l'activité tyrosine-kinase du domaine intracellulaire de certains récepteurs membranaires aux facteurs de croissance.

Leurs cibles sont représentées notamment soit par des facteurs de croissance, soit par des récepteurs à des facteurs de croissance.

expert

Question 10 / 10

A propos de la chimiothérapie, quelles sont les réponses exactes ?

Les chimiothérapies anticancéreuses ne permettent jamais d'obtenir de guérison dans le cas des tumeurs solides malignes métastatiques.

Les chimiothérapies faisant appel à la classe des alkylants ont une action spécifique sur les cellules tumorales malignes et permettent ainsi d'épargner les cellules saines de l'individu traité.

La chimiothérapie adjuvante est délivrée chez un patient présentant une tumeur maligne localisée avant l'intervention chirurgicale qui en permet la résection complète.

Les taxanes agissent sur les microtubules de la cellule.

La chimiothérapie adjuvante permet théoriquement de diminuer le risque de récidive.

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