En s'aventurant un peu plus en profondeur, on débouche sur une grande cavité, nommée à juste titre la cavité nasale. Creusée à l'intérieur même du massif facial, celle-ci communique à la fois avec le cerveau, le pharynx, les sinus, et même l'orbite. Connaissez-vous le nom de ce sinus que l'on voit en orange clair sur l'image ?
Vous l'avez compris, la cavité nasale est très complexe. Elle joue un rôle dans la phonation, la respiration et bien sûr dans l'olfaction. En effet, il existe une muqueuse particulière au niveau de la partie supérieure de la cavité nasale, contenant de nombreuses cellules nerveuses olfactives. Cette muqueuse est reconnaissable, car pigmentée en...
Le nerf olfactif prend donc sa racine au niveau de la tache jaune, jusqu'à pénétrer dans le cerveau même ! Les voies olfactives sont les seules à ne pas faire relai dans le thalamus, véritable centre de contrôle des informations sensitives, mais sont au contraire étroitement associées à des structures impliquées dans la mémoire. Ainsi, certaines odeurs sont viscéralement ancrées en nous, comme le montre la madeleine d'un célèbre auteur...
La cavité nasale est recouverte d'un second type de muqueuse qu'on appelle la muqueuse respiratoire. Cette dernière est très vascularisée, permettant le réchauffement et l'humidification de l'air inspiré, qui est filtré grâce aux nombreux cils et cellules à mucus présents à la surface de l'épithélium, assurant ainsi une barrière immunitaire, notamment contre Staphylococcus aureus, appelé aussi...
Lorsque l'on pleure, les larmes coulent évidemment le long de notre visage, mais pas seulement ! Notre nez, qui n'a rien demandé, se met lui aussi à couler (snif). En effet, quand on pleure, les larmes sont produites de manière très importante par les glandes lacrymales, qui s'écoulent alors le long du canal nasolacrymal, apportant ainsi un léger goût de...