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Quiz Classique
Quiz Paris

Quiz Les grandes affaires criminelles et judiciaires françaises (2) (1610-1682)

647 joués - il y a 8 ans

Avant la série d'attentats qui a secoué Paris et la France en général, notre pays a connu depuis des siècles d'autres essais de déstabilisations de groupes (religieux, anarchistes et j'en passe), de tueurs en série, d'assassins en tous genres, de complots (souvent politiques), de mœurs ou de sorcellerie qui ont défrayé la chronique en leur temps. Dans cette série, revivons une partie de ces affaires qui ont émaillé notre histoire et dont nous parlons encore de nos jours.

 

Difficile QUIZ 17 QUESTIONS
difficile
facile
 
Question 1 / 17
14 mai 1610, rue de la Ferronnerie, 16 h 15 min, alors que le carrosse royal d'Henri IV est bloqué par une charrette et un haquet (véhicule hippomobile), un homme profite de ce que les valets de pied qui se tenaient sur le marchepied descendent pour disperser la foule, pour tendre son bras à l'intérieur et asséner 3 coups de couteau au souverain, le touchant mortellement. Qui est cet individu ?

14 mai 1610, rue de la Ferronnerie, 16 h 15 min, alors que le carrosse royal d'Henri IV est bloqué par une charrette et un haquet (véhicule hippomobile), un homme profite de ce que les valets de pied qui se tenaient sur le marchepied descendent pour disperser la foule, pour tendre son bras à l'intérieur et asséner 3 coups de couteau au souverain, le touchant mortellement. Qui est cet individu ?

normal
 
Question 2 / 17

Dans les années 1630, une chasse aux sorcières est lancée par le cardinal de Richelieu, contre le prêtre Urbain Grandier. Accusé de pactiser avec le diable, ce dernier voit son nom évoqué par les sœurs du couvent des Ursulines, possédées par le démon lors de crises de délire. Il fut brûlé vif, malgré la rétractation des sœurs. Sous quel nom d'une ville de la Vienne cette histoire est-elle célèbre?

expert
 
Question 3 / 17
10 août 1646, une femme de Montbéliard, veuve, est dénoncée par ses voisins comme sorcière. Ce que ces derniers lui reprochent en particulier c'est sa vie sexuelle trop libre à cette époque. Son interrogatoire débute le 14 août ; on l'accuse devant 32 témoins de nombreuses infamies, non fondées. Torturée, elle avoue et est brûlée vive le 11 septembre. Quel était le nom de cette malheureuse ?

10 août 1646, une femme de Montbéliard, veuve, est dénoncée par ses voisins comme sorcière. Ce que ces derniers lui reprochent en particulier c'est sa vie sexuelle trop libre à cette époque. Son interrogatoire débute le 14 août ; on l'accuse devant 32 témoins de nombreuses infamies, non fondées. Torturée, elle avoue et est brûlée vive le 11 septembre. Quel était le nom de cette malheureuse ?

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expert
 
Question 4 / 17
30 mars 1663, la marquise de Gange devient l'héritière de son grand-père. Se sentant menacée par sa belle-famille, elle rédige, en 1664, un testament déshéritant son mari en faveur de ses enfants. Se heurtant très vite à ses deux beaux-frères, ces derniers l'éliminent en juin 1667, en la poignardant. Quel écrivain a relaté cette histoire, en 1813, dans son livre intitulé "La Marquise de Gange" ?

30 mars 1663, la marquise de Gange devient l'héritière de son grand-père. Se sentant menacée par sa belle-famille, elle rédige, en 1664, un testament déshéritant son mari en faveur de ses enfants. Se heurtant très vite à ses deux beaux-frères, ces derniers l'éliminent en juin 1667, en la poignardant. Quel écrivain a relaté cette histoire, en 1813, dans son livre intitulé "La Marquise de Gange" ?

difficile
 
Question 5 / 17

Nous allons nous arrêter, pour le restant de ce quiz, sur un scandale qui défraya la chronique à son époque et éclaboussa la noblesse de 1679 à 1682, "L'Affaire des poisons". Tout commença bien auparavant, en 1672, à la mort naturelle d'un officier de cavalerie et aventurier couvert de dettes, qui se nommait :

difficile
 
Question 6 / 17

Lors de son inventaire après son décès, on découvrit dans ses papiers, dans un coffret, neuf lettres de sa maîtresse, ainsi qu'une reconnaissance de dettes de cette dernière d'un montant de 30 000 livres. D'autre part, diverses fioles sont remarquées par un apothicaire comme ayant contenu divers poisons laissant très peu de traces dans l'organisme. Quel était le nom de cette dame ?

difficile
 
Question 7 / 17
Dans ses lettres, elle avouait avoir empoisonné, par un mélange d'arsenic et de bave de crapaud, son père et ses deux frères pour s'accaparer de l'héritage. La police trouva également une procuration du receveur général du clergé, Pierre Louis Reich de Pennautier. Les hautes sphères de l'État s'intéressèrent vite à ce personnage, proche d'un des principaux ministres du roi, qui s'appelait :

Dans ses lettres, elle avouait avoir empoisonné, par un mélange d'arsenic et de bave de crapaud, son père et ses deux frères pour s'accaparer de l'héritage. La police trouva également une procuration du receveur général du clergé, Pierre Louis Reich de Pennautier. Les hautes sphères de l'État s'intéressèrent vite à ce personnage, proche d'un des principaux ministres du roi, qui s'appelait :

normal
 
Question 8 / 17

Cette procuration, du 17 février 1669, raconta que Pennautier autorisa un marchand de Carcassonne à recevoir par le personnage des questions n°5 et 6, une somme de 10 000 livres. Un dernier document est trouvé, une quittance signée au camelot prouvant que le personnage de la question 6 avait remboursé deux mille livres, le 30 novembre 1669. Sentant l'étau se resserrer le personnage se sauva en :

normal
 
Question 9 / 17

En attendant de capturer la belle dame, l'enquête continuait. Le valet de la question 5, du nom de La Chaussée, arrêté le 4 septembre 1672, est condamné à être rompu vif fin mars 1673 pour avoir été le "tueur à gages". Entre-temps la femme est retrouvée dans un couvent à Liège, grâce à un policier déguisé en prêtre du nom de François Desgrez. Mais au fait qui menait cette enquête ?

normal
 
Question 10 / 17
Cette femme avait été condamnée par contumace, en 1673. Lors de son arrestation, on retrouva dans sa chambre des lettres de confession dans lesquelles elle s'accusa d'homicides, d'avortement et de pyromanie. Extradée, elle fut soumise à plusieurs interrogatoires, dont le premier eut lieu le 17 avril 1676, où elle niera tout. Dans quelle prison fut-elle écrouée ?

Cette femme avait été condamnée par contumace, en 1673. Lors de son arrestation, on retrouva dans sa chambre des lettres de confession dans lesquelles elle s'accusa d'homicides, d'avortement et de pyromanie. Extradée, elle fut soumise à plusieurs interrogatoires, dont le premier eut lieu le 17 avril 1676, où elle niera tout. Dans quelle prison fut-elle écrouée ?

normal
 
Question 11 / 17

Elle refusa d'avouer prétextant qu'elle avait écrit ces lettres lors d'un acte de folie. Elle tenta aussi de se suicider. Son procès s'ouvrit le 29 avril 1676, et dura jusqu'au 16 juillet, avec la sentence d'être décapitée le lendemain du jugement pour crime de fratricide par empoisonnement. Son exécution sera rapportée dans la correspondance d'une femme de lettres qui se nomme :

normal
 
Question 12 / 17

L'histoire ne s'arrêta pas là. Trois après l'exécution du personnage de la question 6, l'affaire rebondit sur le terrain des messes noires. Maître Perrin, avocat, entendit lors d'un repas arrosé, une certaine Marie Bosse réputée devineresse, se vanter d'avoir vendu des poisons à certaines épouses de membres du Parlement. Elle dénonça aussi une autre empoisonneuse. Laquelle ?

normal
 
Question 13 / 17

Suite à ces révélations embarrassantes concernant les personnalités qui sont inculpées, un tribunal spécial est créé. De grands personnages, surtout des femmes, sont cités. On trouve Madame de Vivonne (belle-sœur de Madame de Montespan), Mademoiselle des Œillets, la comtesse de Soissons, le maréchal de Luxembourg (pair de France) et bien d'autres encore. Mais quel nom portait ce tribunal ?

expert
 
Question 14 / 17

Le policier de la question 9 peine à trouver des preuves autres que des témoignages souvent farfelus. À l'accusation d'empoisonnement s'ajoutèrent des meurtres d'enfants lors de messes noires perpétrées par des prêtres débauchés, des profanations d'hosties ou encore de fabrication de fausse monnaie. L'un d'entre eux, resté célèbre pour avoir pratiqué de nombreux rituels sataniques, se nomme :

normal
 
Question 15 / 17

Pour couronner le tout, des règlements de compte se font jour entre le premier général de police de Paris et le ministre de la Guerre. En effet, le roi demanda à ce dernier de mener une enquête secrète sur Colbert, dont l'influence avait fortement chuté auprès du monarque, suite à de nouveaux accusés proches de son Contrôleur des finances. Qui était à l'époque, le ministre de la Guerre ?

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difficile
 
Question 16 / 17

Après l'exécution du personnage de la question n°12, sa fille mit en cause Madame de Montespan, déjà en disgrâce auprès du roi. Elle raconta que la marquise serait venue voir sa mère pour obtenir des poudres propres à ramener l'amour de Louis XIV, participait à des messes noires et organisait l'empoisonnement de ses rivales, comme "..." qui mourut le 28 juin 1681, mais rien ne sera vraiment prouvé

normal
 
Question 17 / 17

Louis XIV décida, selon un arrêt du Conseil du roi daté du 13 juillet 1709, de faire brûler les "vingt-neuf gros paquets de divers registres". Jetés au feu par un de ses valets, il reste à ce jour assez de traces pour pouvoir reconstituer l'affaire. En 1955, dans le film "l'Affaire des poisons" du cinéaste Henri Decoin (assez romancé), quelle actrice joue le rôle de Madame de Montespan ?