Autrefois, dans les Cévennes, presque toutes les familles possédaient une magnanerie (de magnan, ver à soie) dans le grenier.
L'élevage des vers était une affaire de femme pour faire mûrir la graine de ver à soie (15 jours).
Celle-ci était placée dans un petit sac suspendu autour du cou et reposait entre les seins de la femme, la magnanelle. La chaleur du corps favorisait l'éclosion des petites larves.